Cliquer sur l’une des quatre sous-rubriques :
Hommage aux
entreprises du passé qui ont contribué
à l’emploi et à la prospérité de Vichy et ses environs
Aletti |
D’autres
très grands hôtels sont devenus des immeubles d’habitation : Albert 1er,
Amirauté, Ambassadeurs, Astoria, Carlton, Helder, International (Soalhat),
Lilas, Lutétia, Majestic, Mombrun, Portugal, Plaisance, Princes. L’hôtel des
Célestins, rue du Maréchal-Lyautey, est un lycée de jeunes filles
après-guerre et maintenant un collège. L’hôtel des Bains est l’antenne
vichyssoise de |
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Allary et Boulègue |
Cette
entreprise de travaux publics, dont tout le monde a oublié le nom, employait
deux cent quarante personnes entre les deux guerres ! |
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Alzay |
Alzay
était une société de distribution de produits alimentaires, fondée en 1946 par
Eugène Alzay, ancien banquier. Eugène crée en 1973 la marque Caba 7, avec la
spécificité de la livraison à domicile. Ses
fils, Gérard (également publicitaire) et Gilles Alzay (décédé en 1993), ont
poursuivi l’activité qui a employé jusqu’à 124 salariés. La société Alzay,
avec l’usine route d’Abrest (ex-Riva sport), a été reprise en février 1995
par Vichy Glaces Surgelés (VGS) qui a rétrocédé récemment la marque. |
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Ancel |
MM.
Bresson et Rambert produisaient, depuis 1852, les « Limonades de
Vichy ». Les établissements sont repris en 1919 par Armand Ancel et
Aubois. Puis Georges Ancel, pharmacien de formation, prend la suite d’Armand,
son père, décédé en 1939. Il continue les « Limonades de Vichy »,
avec la société « Grande limonaderie de Vichy ». Son frère René
Ancel s’occupe des aspects techniques. Georges
Ancel obtient, dès 1949, la concession Coca-cola. Le Coca-cola est
embouteillé (à partir des concentrés reçus des Etats-Unis) dans l’atelier du
boulevard de l’Hôpital, par sa société SVBG (Société vichyssoise de boissons
gazeuses) qui fabrique aussi le jus de fruits « Fanta » et
distribue le « Vivor ». Une troisième société produit une limonade
purgative sous le nom de « Vichy suprême ». L’usine de Vichy
emploie, au total, une quarantaine de personnes. En
1981, Pernod-Ricard rachète la concession Coca-cola à Georges et André Ancel.
La production est déplacée dans d’autres usines du groupe.
Granger-Bouguet-Pau reprend les bâtiments en 1990 pour embouteiller ses
produits sans alcool, dont le fameux « Blancard ». Georges Ancel,
grand nageur (participant aux Masters de natation), est décédé voici un an,
en juin 2000. Son fils, Henry, est avocat à Aix-en-Provence. Son petit-fils,
Éric Ancel, fils d’Henry, est aujourd’hui notaire à Ébreuil. |
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Ardiden |
L’usine
de vêtements de Saint-Germain-des-Fossés possédait aussi un atelier à
Dompierre-sur-Besbre. Celle-ci a fermé en 1993. Les Une
autre PME de textile, Margine, implantée à Gannat et dirigée par
Régine Vaulot, puis par Jacques Berthereau, a également disparu en 1995. |
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Arniplast |
Le groupe
Arnissolle. Lancé fin 1997 par Marcel Arnissolle, ancien fondateur et
directeur commercial de l’usine Wavin de Varennes, crée en 1997 le groupe
Arniplast qui fabrique et distribue de tuyaux et de raccords, pour
l’alimentation en eau et assainissement. La
société se développe à grande vitesse en zone industrielle de Champcourt, à
Cusset. Elle reprend en 2001, pour ses productions, l’ancienne usine
Bostik-Onfroy de Vichy-Rhue. Cette volonté de devenir fabricant, en plus de
diffuseur, semble lui être fatale. En redressement judiciaire le 5 novembre
2002, le groupe employant une soixantaine de personnes doit cesser toutes ses
activités début 2003. |
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Au Bon Marché |
Une
importante succursale Bon marché du
génial Aristide Boucicaut, le
fondateur du commerce moderne en 1852 rue du Bac à Paris, a existé à Vichy
pendant 30 ans, de 1919 à 1949. Ce
Grand magasin, ex-Bellam-Combet, puis Bellam-Mathias vers 1910, était situé à
l’angle (dôme encore visible) de la rue Georges-Clemenceau (numéros 22-24) et
de la rue de l’Hôtel-des-Postes. L’immeuble
avait été construit en 1894 par l’architecte Émile Pélisse, réaménagé ensuite
par Percilly, puis agrandi par Chanet en 1913. Le Bon Marché de Vichy
employait 104 salariés en 1931 et avait ouvert une filiale Priminime en 1934 au n° 22. Le passage
Clemenceau est créé sur cet emplacement en 1949 par les architectes Gilbert
Brière, Pierre Lefort et Henri Pailler. Trois
autres grands magasins (on parlait alors de « Nouveautés » ou de
« bazars ») ont fait la gloire du centre ville de Vichy, entre les
deux guerres : -
Les Nouvelles Galeries, rue
Georges-Clemenceau, inaugurées « NG »
le 11 juin 1921. En 1939, l’enseigne devient Prisunic rebaptisé Monoprix
en 1999. -
Ulysse,
succursale des Galeries Lafayette, rue Wilson, à l’emplacement de l’actuelle
banque « Société Générale » (et de l’ex-Cercle international). -
A |
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Barclay |
Ce
fleuron des magasins de Vichy (vêtements) existait depuis 1925 à l’angle de
l’ex-hôtel du Parc, lancé par le Parisien Georges Champcenest. Réputé pour
ses soldes, le magasin a employé jusqu’à 28 salariés dans les années 1980. Il
a fermé ses portes en 1997, peu après le décès de Jean Baritel, son dernier
exploitant. Le magasin Barclay a été remplacé le 22 avril 2001, par la
galerie d’arts « Tournesols ».
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Base aérienne (ex-250 emplois) |
Des ateliers
de logistique et de maintenance de matériels de l’armée sont implantés à
Varennes depuis septembre 1937 sur le site de ancienne scierie de Claudius
Bourin. Ce « Détachement Air 277 » (DA 277), baptisé Capitaine Rousseau »
en 1983, dépendait du ministère de Cette
base aérienne (BA sans aucun décollage) de Le 27 mars 2018, Roger Litaudon maire de Varennes a
récupéré les |
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Bécaud (Gannat) |
L’entreprise
Bécaud remonte à 1860, à une époque où il existait une brasserie tous les |
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Barthelot |
Cette
usine de cuir de Lapalisse avait été créée en 1930 par Gilbert Berthelot. |
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Bécaud |
L’entreprise
Bécaud remonte à 1860, à une époque où il existait une brasserie tous les |
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Bellerive |
Michel
Cahuzat avait pris l’heureuse initiative, en avril 1985, de créer une collection
« Vichy » (chemisettes, pulls, anoraks, blousons, jogging,
coupe-vent), dessinée par Fabien Rozan. Cette nouvelle marque Vichy
complétait celle des eaux minérales, des pastilles et des produits
cosmétiques Vichy (usine LIDV de L’Oréal). La confection se faisait à
Bellerive, dans l’atelier de la rue de Navarre qui occupait soixante-dix
ouvrières. Il est dommage que Michel Cahuzat (décédé en décembre 2000) n’ait
pu réussir en raison de la concurrence des pays à bas salaires. La société a
été liquidée en 1987. |
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Bostik |
Fondée
par le pharmacien Charles Auraix, cette fabrique de colles s’est implantée en
zone industrielle de Vichy-Rhue en 1973. L’effectif est alors de 150 personnes.
L’usine Auraix est ensuite reprise dans les années 1980, sous le nom de
Bostik, par le groupe Onfroy. Elle connaît un grave incendie en 1986. Passée
sous le contrôle de Total, elle était dirigée par Pierre Sarrazin depuis
1991. Un nouvel incendie en mai 2000 et la fusion des groupes Total et Elf
conduisent à la décision de fermer l’usine en 2001. Ses installations sont
reprises par le groupe local de Marcel Arnissole qui ferme ses portes début
2003. |
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Bouchon Rapid |
Le
« Bouchon Rapid » a employé
près 200 personnes à Cusset, entre 1952 et 1980 ! Présidé
par Modesto Cros jusqu’en 1982, le Bouchon rapid (« rapid »
s’écrivait bien sans « e » à la fin) quitte Vichy en 1987 pour
Vittel où une usine neuve est construite. L’ancienne usine est rasée et
remplacée par un immeuble d’accueil aux handicapés au milieu de terrains
vagues. Son ancien directeur commercial, Guy Bitard, réside toujours à Vichy. |
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Bouillet-Bourdelle |
L’orfèvrerie
des Grivats à Cusset a employé jusqu’à cent trente salariés (directeur Héraklides),
sur le site de la filature qui fabriquait la fameuse « toile de
Vichy » sous Napoléon III. Venant de Villeurbanne, Bouillet-Bourdelle a implanté
l’usine en 1969. En faillite en 1985, elle est reprise, sans succès, par la
société Saint-Médard d’Henri François, puis par |
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Boutet |
Cette
importante entreprise de contreplaqués, créée par MM. Boutet et Richin, était
située avenue Poincaré, à l’emplacement actuel du supermarché LIDL. Elle
employait 134 personnes en 1931. Elle employait encore 70 personnes en 1972. |
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Brancher |
Cette
entreprise familiale de déménagements avait été fondée en 1890. Jusqu’à la
dernière guerre, ses voitures hippomobiles sillonnaient les rues de Vichy.
Elle a arrêté ses activités de transport de biens en 1982, gardant toutefois
jusqu’en 1987, au départ en retraite de ses patrons, Jacques Brancher (décédé
en mars 2008) et sa sœur Madame Petit, une petite activité de garde-meubles,
rue de Bourgogne, vers le lycée de Presles. |
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Brunet confitures |
Implantée depuis 1920 à Etroussat, à |
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Candia St-Yorre Ex-Comalait (106 salariés |
Comalait, fabriquant de produits laitiers a été
créée en 1971 par Roger Meaudre (par
ailleurs Premier adjoint du Dr Lacarin de 1983 à 1989), en prolongement de sa
« laiterie du Val d’Allier » fondée en 1956. Elle appartient depuis
1989 à un petit groupe italien appartenant à Dino Ballestra. L’usine de la rue de Bourgogne à Vichy est abandonnée
en juin 1992 pour une usine moderne à Saint-Yorre, en zone de En avril 2009, Sodiaal rachète Comalait qui prend en
janvier 2010 le nom de « Candia Saint-Yorre » (siège à Lyon). Début
novembre 2012, Candia annonce la fermeture de Saint-Yorre et de ses deux
autres sites de Villefranche-sur-Saône (Rhône) et de Lude (Sarthe), menaçant
l’emploi de 313 personnes sur un total de 1.450 en France. La dernière ligne
de fabrication de Candia Saint-Yorre est arrêtée le 23 décembre 2013 Les locaux sont repris en 2015 par le groupe
portugais RENOVA dirigé par Paulo
Pereira da Silva. La production de papiers toilette (de couleur !) a
débuté en juin 2016 avec une trentaine de salariés sous la direction
d’Antonio Ludvino. Les forces vives économiques du bassin de Vichy y sont
réunies le 23 janvier 2018 pour les vœux de Frédéric Aguilera, nouveau
président de Vichy Communauté à 39 communes avec Saint-Pont et |
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Carbonique |
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Carpentier |
Spécialisés
dans l’emboutissage, les établissements Carpentier étaient issus de l’usine
Robillard, aux Grivats. Ils étaient situés à Cusset derrière Houdaye, après
le pont, sur la route de Saint-Germain-des-Fossés. Ayant occupé près de 150
salariés à leur meilleure période, ils ont été fermés par Jacques Carpentier.
Ce dernier, directeur ensuite d’une usine de frigos (marque Jacar) et
marié à Monique Béret (famille propriétaire de l’hôtel Plaza), est
entré au début des années 1970 au service achats de LIDV à Creuzier-le-Vieux
(où son fils Philippe a longtemps tenu la pharmacie). |
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CBP |
Le
« Comptoir Bourbonnais du Porc » d’Augustin Tranchet, implanté à
côté des glacières allée Mesdames, a fermé en 1985. |
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Charrier |
Captée
en 1926, la source Charrier de Laprugne a été exploitée à partir de
1933. Elle est reprise en 1958 par le groupe Perrier qui, via sa filiale
SGGSEMF, possède aussi Contrexéville et Rozana. Perrier-SGGSEMF lance la
production industrielle de Charrier (eau plate pour bébés), soutenue par
l’astucieux slogan publicitaire « Bébé aime Charrier ». Charrier
produit alors treize millions de bouteilles et emploie cinquante salariés.
Mais Brigitte Bardot, mariée le 18 juin 1959 en robe Vichy, a divorcé en janvier
1963 de l’acteur Jacques Charrier… La production a continué modestement
jusqu’en 1998. |
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Chaumény BTP |
Entreprise
générale de BTP (béton et maçonnerie) très importante pendant une
cinquantaine d’années entre 1920 et 1975. Eugène Chaumény (1886-1960) avait
fixé son siège 18 rue Bargoin à Vichy (sa résidence personnelle était au 20).
La
société a notamment construit à Vichy : l’hôtel Le Mondial ouvert en avril 1928 rue de Paris, les grands hôtels Russie & Méditerranée et France-Pasteur, le Petit casino en
1929, le marché couvert et la poste centrale de 1935, le parc d’enfants en
1936, la piscine du Sporting en 1939, les immeubles HLM et L’ingénieur
Paul Chaumény, né le 31 décembre 1928, ancien basketteur réputé à |
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Clinique |
La
clinique Jeanne d’Arc a été créée, en 1920, par le docteur Émile Mouriquand (1868-1948),
rue Bintot, en centre-ville. Elle est reprise en 1939 par le docteur Alexis
Carteret (1905-1975), puis en 1972 par le docteur Roland Grozel (août
1929-janvier 2020). Alexis Carteret la dirige jusqu’à sa retraite en 1972,
avec pour associés successifs : Maurice Poirier (de 1955 à 1963), Gérard
Dufourmantel de 1963 à 1972, puis Roland Grozel. Le
Dr Roland Grozel a pris la direction en 1972, ajoutant en 1993 l’ensemble
immobilier « Arc Espace »
(rue Jean-Jaurès). Les principaux spécialistes de la clinique étaient les
docteurs Yves Heynen (angiologie) et Jacques-Marie Rousseau (orthopédie).
Employant une cinquantaine de personnes sous la direction administrative de
Jean-Jacques Marmol (conseiller municipal eu adjoint de 1989 à 2020), « Jeanne d’Arc » s’est associée en 1997 à sa voisine
« La
direction de CMC décide la fermeture définitive du site de la rue Bintot qui
intervient le 30 juin 2002, après plus de 80 ans d’existence. L’Hôpital de
Vichy a racheté l’immobilier à |
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Clinique La Vigie |
Construite
en 1994 à Bellerive par le Dr François-Régis Landreau (successeur en 1984 du
Dr Bellepomme à Gannat), la clinique |
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Cognet Varennes |
Cette
menuiserie de Varennes-sur-Allier, spécialisée en fabrication d’échelles, a
fermé au début des années 1990. Ses locaux ont été repris par la société BMID
dirigée de 1995 à 2007 par Jacques Batut qui sera en 1997-1998 président de |
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Colon imprimerie |
Cette
ancienne imprimerie vichyssoise de labeur (avenue de Gramont), qui avait
édité des livres de régionalisme, a fermé définitivement ses portes début
2000. |
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Confiserie du Lama |
Les
Roudaire avaient repris la confiserie Dollet-Randier place d’Allier à Vichy
et la biscuiterie Lajonchère rue des Boulaires à Cusset. La production a été
arrêtée en 1987. Gérard Roudaire, né le 19 décembre 1932, est décédé le 15
mars 2018. Il avait relancé le bonbon praliné ALMA pour le 3e Fête
Napoléon III de Vichy en 2010. |
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Crégut |
Cette
usine de Lapalisse, route de Jaligny, a été reprise dans les années 1980 par
le groupe Chauvat qui a rapidement déplacé ses productions sur Moulins. |
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Debord et Blanchard |
L’origine
de cette importante blanchisserie, située rue du Pré-Fleuri, remonte à une
menuiserie « Debord et Colin ». Créée par Pierre Debord (associé à
son cousin Colin), elle fabriquait des parquets pour la construction des
hôtels. Elle était située rue Jean-Jaurès, à côté du Sichon et de l’actuelle
pharmacie Tourneux-Marche. Louis
Debord, fils du fondateur Pierre Debord, décide en 1940 de reconvertir
l’activité en blanchisserie qui prend alors le nom de « Debord et
Blanchard ». Implantée rue du Pré-Fleury (« blanchisserie du
Trousseau ») avec près de cinquante salariés, elle est revendue en 1984.
Cette unité de production du quartier des Graves est encore exploitée
aujourd’hui par l’acquéreur, Régie-Linge (Hytex : Hygiène textile), en
annexe à son usine neuve de |
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Délis |
Les
« Délices d’Auvergne » sont nés en 1950 à Ris (Puy-de-Dôme),
employant une centaine de salariés dans les années 1970. Faute d’héritiers
efficaces, la société est revendue en 1987 à Joseph Gaillard, conseiller en
droit social à Vichy. Avec ses collaborateurs François Rochon et l’anglais
Jeff Heells, il déplace la production de compotes à Cusset, rue Ampère, dans
les anciens locaux Mollard (7.000 m²). Puis
la société change plusieurs fois de mains, et même de nom (Cusset alimentaire
de 1991 à 1994, avec Jean-Michel Farigoux). Depuis 1994, le P-DG de Délis est
Patrice Cherel qui possède d’autres entreprises en France. La société pèse 10
% des ventes nationales sur son segment des compotes, face à des poids lourds
comme Andros ou Materne. Elle est un des principaux sponsors de En
2007, le groupe Lactalis reprend Délis, rebaptisé Délis compote, et décide la fermeture de l’usine en 2009. La
production cesse effectivement à Cusset (33 salariés) fin mars 2009 pour être
déplacée à Chateaubourg près de Rennes. |
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Deltron |
C
& K, société d’assemblage et de distribution de composants électroniques,
créée en 1976 à Paris, est implantée en 1986 à Vichy-Rhue par François
Feldman, ancien ESCAE de Clermont, ancien directeur commercial d’Elmaduc à
Gannat. Elle prend le nom d’Euroindustries, puis en juin 2001 celui de Deltron,
groupe anglais auquel elle s’associe au milieu des années 1990. Les effectifs
montent à une quarantaine de personnes. Deltron est lui-même racheté par un
autre groupe anglais, Abacus, qui décide de regrouper toutes ses activités de
France sur son site de Rungis en région parisienne. Le site de Vichy qui
occupait encore 16 personnes ferme donc complètement le 30 septembre 2006.
D’avril 2002 à 2015, François Feldman a présidé l’Agence de Développement de
la communauté d’agglomération Vichy Val
d’Allier (VVA) . |
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Démonet pianos |
La
fabrique de pianos Démonet est créée en 1907 (avec un seul « n »
dans l’écriture officielle de la raison sociale), par Claude Démonnet
(grand-père du pharmacien du même nom, rue du Président-Wilson), sur les terrains
lui appartenant derrière l’actuelle église Jeanne d’Arc. Né
en 1879, Claude Démonnet était non-voyant depuis l’âge de sept ans. En 1923,
il fait construire une usine à quatre étages, au 11 de la rue de
l’Intendance, en plein centre-ville. Il crée des magasins de musique à Vichy
(rue Montaret : le magasin existe toujours au même emplacement),
Moulins, Thiers et Paris. La
société Démonet construira près de 5.000 pianos et emploiera jusqu’à cent
salariés, avant sa fermeture en 1937, juste avant le décès de Claude
Démonnet, en janvier 1938. La ville de Vichy donne, en 1932, le nom de
Démonet à une rue du quartier Jeanne d’Arc, le long de la voie ferrée. |
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Docks de Blois |
Le
siège des Docks de Blois, rue Fleury à Vichy, animait de multiples épiceries
de détail à l’enseigne Familistères et
Famiprix. Dirigés par M. Peuchet, puis par Robert Lemaire, les Docks de
Blois (à l’origine Docks « du Bourbonnais ») ont été à l’origine de
la première grande surface de Vichy, aux Ailes : RADAR, ouvert le 3 mai
1972. La société qui a employé jusqu’à 300 personnes, a disparu en 1988
(dernier directeur : Bernard Benassy) suite à divers regroupements,
Radar Géant de Vichy prenant l’enseigne CORA en mai 1984. Ses
bâtiments et immenses dépôts, entre la voie ferrée et les rues Fleury,
Lyautey et Joffre, ont été finalement rachetés par Bertrand Cluzel (fils du
Sénateur Jean Cluzel) qui y a déplacé en 1991, côté gauche de la rue à sens
unique, l’École supérieure des carrières de Vichy (ESCV) auparavant rue
Lyautey (ex-hôtel de Monaco). L’ESCV deviendra le « lycée privé
d’enseignement supérieur de Vichy », quittant la rue Fleury pour le 17
avenue des Célestins. En septembre 2010, le site côté droit, à l’abandon
depuis 1988, est à vendre. La
friche industrielle de |
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Dorsemaine |
Francis
Dorsemaine, d’abord associé à Guériaud (48 avenue de Les quatre fils de Louis Dorsemaine (Jean-François
dit Jef né le 9 mars 1934, Philippe
né le 11 décembre 1935, Didier né le 3 août 1939 et Claude né le 8 novembre
1942 et décédé le 15 mars 2018) se sont orientés vers d’autres carrières.
Trois Dorsemaine sont revenus en retraite à Vichy depuis le début des années
2000 : Claude, le plus jeune, est décédé le 9 mars 2018 et Jef le
27septembre 2018. |
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Ducray |
Les
laboratoires Ducray (du nom d’Albert Ducray, chimiste créateur) ont fabriqué,
après Après
la fermeture de Ducray au début des années 1970 (marque rachetée par les
laboratoires Fabre de Castres qui l’exploitent toujours), le bâtiment a été
utilisé par « Art et collection autos » (Jacques Gorel et M.
Costanzo) pour la fabrication de voitures miniatures. En 1979, |
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Europe |
Cette
société, managée par André Peltier (fils d’un responsable de Riva Sport), a
fabriqué, entre 1955 et 1981, route d’Hauterive, des cyclomoteurs et des
mobiliers tubulaires. Europe cycles, qui employait une cinquantaine de
personnes, a quitté Vichy, en 1981, pour la ville de Tours. |
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Faure |
Atelier
de construction d’appareils de musculation (altères, vélos d’appartement)
créé par Georges Faure à Cusset et fermé après son décès en 1990. |
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Filature des Grivats |
Créée
en 1826 par Antoine Besse-Bergier, la filature des Grivats employait trois
cents salariés, lors de la visite de Napoléon III, le 14 juillet 1861. Cette
fabrique de « Toile de Vichy », avait été rachetée, en 1856, par le
comte François de Bourbon-Busset. La filature fut entièrement détruite par le
terrible incendie du 13 juin 1867. Cette
manufacture du hameau des Grivats, due aux plans de l’architecte
Rose-Beauvais, ne fut pas reconstruite. Les réputées cotonnades à carreaux de
Vichy furent tissées, un temps, par M. Delorme (un responsable de la
filature) dans Vichy, puis par des entreprises extérieures, à Roanne
notamment. Ce n’est qu’en 1935 qu’une usine neuve fut édifiée à l’emplacement
de la manufacture brûlée : l’orfèvrerie Bouillet-Bourdelle. Les locaux
sont occupés depuis août 1993 par |
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Filipe |
La
société de maçonnerie Filipe, créée par un portugais, avait son siège à
Abrest, dans une villa à côté de la zone de Filipe
s’ajoute à la longue liste des entreprises de BTP (Allary, Chaumény,
Labaye-Teisseire, Ligier, Sovibat-SNBA) qui, gros employeurs de main-d’œuvre,
ont subitement disparu. Ce secteur est très sensible à la conjoncture, à la
concurrence sur les prix et au moindre écart de rentabilité sur des
pourcentages infimes. |
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Fischer controls |
D’abord venue à Cusset sous le nom d’Elliott
Automation, l’entreprise a construit en 1972 l’usine d’Abrest (250 salariés à
l’époque). En 1993, Monsanto, le groupe propriétaire, a subitement décidé de
fermer l’intégralité du site. NSE a maintenant repris les locaux situés sur
la zone d’activités de |
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Fléchard (Lapalisse) |
Le groupe normand, qui avait repris l’abattoir Minet
de Lapalisse en |
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Forces informatiques |
Cette SARL de formation aux logiciels de bureautique
avait été fondée (rue Gallieni) dans les années 1980 par Michel Rathuéville,
en complément à sa société de distribution de matériels dénommée « 03 Informatique ». Les deux affaires déménagent fin 1991 en zone de Le formateur Pascal Bouteille a continué, seul,
l’activité de Forces informatiques
jusqu’à son arrêt en 2007. |
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Foucaud et Gendre |
Cette maroquinerie employait encore une cinquantaine
de salariés lorsque Francis Martin a ouvert, en septembre 1990, sa nouvelle
usine de Saint-Prix. Elle fabriquait des sacoches et divers autres objets en cuir
(étuis, ceinturons), principalement pour l’armée, la gendarmerie, EDF, |
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Fructines Vichy (Sidel) |
Laboratoire
pharmaceutique de Cusset, au Champ d’Auger : fermé vers 1975. |
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Frulact (ex-GBP) |
La société Granger-Bouguet-Pau (GBP) a été fondée en 1917 par Pierre Granger, un personnage
haut en couleurs qui s’associe à M. Turlin. Elle s’installe en 1930 à
Saint-Yorre sur les terrains de l’ancienne villa (actuels bureaux) où Valery
Larbaud avait passé sa jeunesse. La société se spécialise dans la fabrication
d’arômes pour boissons. Leur représentant commercial, Bouguet, entre dans le
capital, puis un Monsieur Pau, ce qui aboutit à la raison sociale
d’aujourd’hui. En
1965, un grand virage est pris en direction de l’industrie laitière, avec les
« fruits sucrés » pour yaourts. En 1981, GBP innove sur le marché
en produisant le premier apéritif sans alcool : le Blancart. Celui-ci est fabriqué, depuis 1990, dans l’ancienne
usine Ancel de Coca-cola, boulevard de l’Hôpital à Vichy. De nombreux autres
produits sans alcool (gentiane, vermouth) y sont aujourd’hui embouteillés,
sous la marque Palermo. Louis Advenier, entré en 1962 dans la société, a
dirigé Saint-Yorre, puis les deux sites locaux de GBP de 1976 à Au
début des années 2000, GBP qui emploie 130 salariés passe sous contrôle de
Pernod Ricard. Rachetée par un fond d’investissement, GBP devenue « Frulact » est ensuite vendue en
2006 à un groupe portugais. Ces changements successifs de propriétaires avec
de plans sociaux font chuter en 2009 les effectifs restants de 70 à une
trentaine de personnes. La direction portugaise annonce en juin 2009 le
transfert des activités à Apt, près d’Avignon dans le Vaucluse. Après sa
fermeture en 2010, la ville de Saint-Yorre se rend propriétaire du site (avec
terrain de |
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Gamma-Fournier |
La
société Gama, initiales des quatre premiers associés (Gallier, Amat, Marielle,
Augoyat), est née en 1954 à Cusset, après reprise en 1951 de Giard qui
fabriquait des charnières. L’usine de découpe-emboutissage fabrique d’abord,
rue Ampère, divers produits, comme des outillages et des pièces pour les
cycles Riva sport. Puis elle se spécialise dans les poêles à mazout. La
production annuelle atteint 100.000 poêles. L’effectif de Gama culmine alors
à cent cinquante personnes ! La crise du pétrole casse le marché en 1973
et l’usine ferme ses portes en 1977. Jean
Marielle était son principal
dirigeant. Il a déposé soixante dix brevets, au cours de ses multiples
activités industrielles. Créateur des Ateliers de Resté
sur Vichy en retraite, Jean Marielle, ancien résistant et chef de maquis, a
présidé le « Comité en l’honneur des 80 parlementaires ». Son but
est de préserver la mémoire des « 80 » qui ont refusé, le 10
juillet 1940, les pleins pouvoirs à Pétain (le dernier parlementaire, Maurice
Montel, né en 1900 et député du Cantal, est décédé en mai 1996). Jean
Marielle a écrit en 1993, avec Jean Sagnes, un livre expliquant tout
l’historique de ce vote au Grand Casino de Vichy. Jean Marielle est décédé
mi-mai 2011. |
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Goninet |
L’entreprise
de distribution alimentaire (on disait alors « épicier en gros ») a
été créée en 1933 par Joannès Goninet. Son fils Jean Goninet, ex-Sciences-Po
Paris, prend sa suite en 1957, tout en se dévouant à la collectivité
(conseiller prud’homal et membre très actif des CCI, Moulins-Vichy d’abord,
puis interrégional Uccimac). Il implante des Promocash (dont un à
Vichy-Rhue), réservés aux professionnels, et des supérettes Disal. L’effectif
s’élèvera alors à près de 500 personnes ! Après
quelques difficultés en 1979, la société de Cusset fusionne en 1995 avec le
groupe Promodès (marques Continent, Champion, Shopi, Huit à huit, etc.) sous
l’enseigne Prodirest. Goninet-Prodirest est ensuite intégré dans le puissant
groupe international Carrefour et enfin acquise en 2004 par le groupe
germano-suisse Rewe-Coop. Au
premier trimestre 2007, le site de Cusset ( |
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Grande Maison |
Tel
était le nom d’un important commerce de vêtements, rue de l’Hôtel-des-Postes
à Vichy (agence Century 21 aujourd’hui). Elle appartenait à Lucien Ballutaud,
également propriétaire des cinémas Lux et Vichy-ciné. Dirigée jusqu’en 1984
par Georges Delorme (décédé en décembre 2004), |
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Grands moulins |
Les
Grands moulins de Cusset (société Mesple et Morel) arrêtent leur activité
après le grave incendie de 1919. Des immeubles ont été construits sur
l’ancien site. |
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Grenier Cusset |
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Grumbar |
Un
anglais du nom de Grumbar avait créé en 1921 à Saint-Prix, à côté de
Lapalisse, une usine de fabrication de boutons qui a compté plus d’une
centaine de salariés. |
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Herd book charolais |
Il
ne s’agit pas d’une entreprise à proprement parler, mais d’un organisme
qui réunissait, chaque année début septembre, pendant une semaine, des
éleveurs de chevaux. La manifestation, venue à Vichy en 1964 grâce à Pierre
Coulon, l’a quitté en 1998 pour la « Ferme de Maraud », sur la
route de Nevers, à côté de Magny-Cours. Cette
disparition, très dommageable pour le commerce vichyssois, est à rapprocher
de trois autres grandes manifestations qui ont été arrêtée depuis
1990, pour diverses raisons, alors qu’elles procuraient d’importantes
retombées économiques : -
Les corridas se
sont déroulées à l’arène des Garets de juillet 1974 au 15 août 1991. Ainsi se
termine un siècle de corridas à Vichy (la première en juillet 1892), outre
quelques interruptions (1893-1897, 1900-1902, 1915-1918 et 1934-1948). -
-
Le carnaval a
duré 32 ans : du 12 mars 1961 au 5 avril 1992. |
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Houdaille-Lelaurin |
Ce constructeur
d’amortisseurs employait 150 salariés en 1955 et 85 en 1970, aux Boulaires,
route de Cusset après le pont (Cusset-Puces, aujourd’hui). En difficulté,
Houdaille rejoint en 1992 le nouveau parc d’activités de |
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L’Ardoisière |
L’ardoisière de Cusset se doit d’être mentionnée
du fait que ce site (à L’Ardoisière sera pillée par les allemands le jour
de la signature de l’Armistice. Son propriétaire âgé, M. Thielley, refusera
de rouvrir pendant la guerre. Une tentative d’exploitation aura lieu en avril
1966 avec Georges Besson, l’éditeur de musique. Définitivement fermée en
1975, l’Ardoisière est aujourd’hui à l’abandon. L’histoire de l’Ardoisière démontre la fragilité
des entreprises de restauration, sujettes à la mode. Ainsi, le Chanteclerc a
été aménagé en Office de tourisme. Le Robinson est devenu un centre de
contrôle technique auto à l’entrée de Vichy-Rhue. |
||
Labaye-Teisseire |
Entreprise
de BTP qui a notamment construit l’actuelle mairie (achevée en 1925) et
l’église Saint-Blaise en 1931 avec le cabinet d’architectes Chanet-Liogier.
La société a aussi construit l’église Jeanne d’Arc en 1929, le Stade
municipal en 1932 et le stade nautique de Bellerive (piscine inaugurée en
1947). Basée
à |
||
Lafaye |
Les
fonderies Lafaye avaient été créées en 1878 par Paul Lafaye (son père avait
été l’administrateur des biens de Napoléon III à Vichy). Elles sont d’abord
situées derrière la gare SNCF de Vichy, puis à Cusset, rue Jean-Bonnet
(locaux et terrains ensuite utilisés par Les
fonderies fabriquaient notamment, sous la direction technique de M. Gernel,
des fourneaux pour les hôtels et restaurants, des appareils de chauffage et
des plaques d’égout en fonte. Jean Lafaye, dernier propriétaire et commercial
hors pair, avait développé un important marché de moules de pneus avec
Michelin. Des difficultés
de production, dus en partie à un fournisseur de Decazeville et aggravées par
des agitations syndicales (orchestrées par René Bardet, futur maire de
Cusset), provoquent l’arrêt de l’entreprise fin 1966. Jean Lafaye, devenu
assureur, meurt dans un accident de voiture, au retour d’un voyage à Paris,
en 1969. Son épouse, Ginou Lafaye, est décédée, en octobre 2006. |
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Ligier BTP |
L’entreprise
de Guy Ligier employait plus de 200 personnes dans les années 1960 |
||
Ligier Sports |
La
société de construction des formules |
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MANURHIN Lucien Nussbaum Paul Spengler Antoine Veil |
Manurhin
(Manufacture de machines du Haut-Rhin) est une société fondée à Mulhouse en
1915 (10 rue de Soultz) par Jules Spengler. Elle se spécialise en armes
(révolver MR 73 pour la police) et en tours automatiques. Une
usine de munitions est implantée en avril
1938 à Cusset sur le site des Graves (anciens ateliers de Pendant la guerre, Manurhin se consacre à des
produits civils : pièces de scooters, postes de radio, rouge à lèvres,
etc. Son atelier de chargement de Montpertuis (poudre et explosifs), ouvert
en 1939, s’étend à Bellerive sur Au début
des années 1980, Manurhin emploie
2.200 personnes environ à Cuuset, sous la direction de deux brillants
polytechniciens : Daniel Chovet (directeur des usines de Cusset
et de Montpertuis), épaulé par Serge Gaillard à la gestion, et Henri Tron (directeur
technique). Le groupe Matra (qui avait acheté 33,6 %
des parts en août 1978) prend directement en main Manurhin (près de 6.000
salariés) après le décès, le 16 mai 1982, de Paul Spengler, né en 1905, fils du fondateur Jules et patron
depuis 1942. Il apparaît que les pertes de l’exercice 1981 sont de 26
millions ! Jean-Luc Lagardère, médiatique patron de Matra, nomme le 28
juin 1982 Antoine
Veil, PDG du groupe Manurhin qui comprend de multiples filiales
civiles (60 % des activités) comme Chelle-Gérodolle (embouteillage à
Alfortville), Dubru (laveuses), Lebranchu (carrosserie automobile), L’Epée
(pendules de luxe), Plastex (produits plastique), Sagita (presses), etc. Antoine
Veil, né le 26 août 1926, est
énarque, inspecteur des finances, ancien directeur de cabinets ministériels
et ex-PDG de UTA. Il est surtout connu comme « le mari de Simone
Veil », née le 13 juillet 1927, ancienne
ministre de Antoine Veil a expliqué ses douloureuses décisions dans son livre
« Précisons
aussi qu’Agnès BUZYN, nommée ministre
de Antoine Veil et Daniel Chovet, le 20 novembre 1982 En 1985, la « Manu » (effectif descendu à
1.300 salariés à Cusset) se trouve en partie nationalisée en même temps que
Matra. Le Département MA (Machines
alimentaires), à l’origine de la société en 1915, est fermé, entraînant
le départ d’Alain Carteret qui était responsable des produits nouveaux et du
contrôle de gestion. Daniel Piette,
un Essec qui assurait alors la direction de cette activité civile, connaîtra
ensuite une grande carrière auprès de Bernard Arnault de LVMH. Puis, le 1er juillet 1990, Manurhin intègre, « Giat Industies » qui regroupe (avec 14.000 salariés) tous
les arsenaux de l’État : Roanne, Tarbes, Bourges avec Luchaire, Satory,
Tulle, le premier créé en 1690, Saint-Chamond, Saint-Étienne, etc. Outre ses
traditionnelles munitions, l’usine des Graves fabrique des composants pour le
char Leclerc et des charges pour le forage pétrolier. La moitié de son
chiffre d’affaires est réalisé pour l’export. Mais
la réduction des commandes de l’État provoque de multiples « plans sociaux » de 100 à 200
personnes tous les deux ou trois ans et des mesures de chômage partiel. Début
2003, la « Manu », officiellement dirigée à Cusset par Jean-Pierre
Deschamps (ancien 2e ligne au RCV rugby), n’occupe
plus que 345 salariés et ----- Un
dernier plan de restructuration du
groupe Giat est annoncé le 7 avril 2003 par le ministre des Armées Michèle
Alliot-Marie (MAM), au profit de l’usine de Bourges. Il conduit à l’abandon
complet des sites de Manurhin sur Vichy et Charmeil le 31 décembre 2006. Les
345 salariés qui restaient en 2003 ont pratiquement tous été reclassés (152,
près de la moitié, sont partis en pré-retraite !). Le
site des Graves qui s’étend à
Cusset sur onze hectares est repris pour moitié par l’entreprise Applifil
(ex-filiale du groupe Eurodec) qui a transféré sa centaine d’emplois et
sous-loué des locaux à Percall (une vingtaine d’emplois fin 2006 et 35 en
2012). Applifil pourrait aussi revendre deux hectares de terrains non
utilisés à Quant au site de Montpertuis-Palazol, à cheval sur les territoires des communes de
Charmeil et de Bellerive, son immense superficie de |
||
Messire |
Société
de décoration de flacons plastique implantée sur l’ancien site des Abattoirs
(à côté du stade municipal) de 1974 à 1994. Fondée par Jehan de Renzis,
ancien acheteur de LIDV Vichy, elle employait une vingtaine de personnes. |
||
Meubles du Centre |
L’entreprise Rosentraub est restée célèbre pour les
deux incendies dont elle fut victime : un premier, allée Mesdames, en 1931
et un second, rue de l’Industrie, en 1947. Rebâtie à chaque fois, la fabrique
de meubles poursuivra son activité jusqu’à la fin des années 1970, sous la
direction d’Armand Rosentraub (décédé en 2000). |
||
Mines d’Uranium |
|
||
Mollard |
Cette
usine de meubles de télés de Cusset employait 150 personnes au début des années
1970. Ses locaux ont été repris, rue Ampère, par Délis en 1986. |
||
Morand |
Importante
menuiserie de Cusset, rue de l’Industrie, fermée vers 1985. |
||
Moreux de Varennes |
Fabrique
de meubles de bureau ( |
||
Nouvelles Galeries |
Des
« Galeries Parisiennes »
avaient été ouvertes le 13 août 1898 (futur emplacement de Le
bâtiment des anciennes Galeries est racheté en 1923 par Pierre Debord, patron
de la menuiserie Debord et Colin. D’abord transformés en garage Renault, les
locaux sont aménagés en 1929 en Cité marchande, avec ouverture à
l’étage d’un dancing appelé d’abord Les
derniers commerçants sont partis en 1999, après revente du bâtiment,
appartenant à la famille Blanchard, à Serge Gahnassia. A l’abandon, les
locaux sont enfin rachetés en 2002 par |
||
OCP |
L’Office
central de produits pharmaceutiques (OCP), qui est le plus important
grossiste de France, disposait d’un centre à Vichy. Georges Raymond en était
le directeur lorsqu’il fut président du RCV rugby en 1963-1965. Le centre de
Vichy a été supprimé en 1995. Il avait alors déménagé à |
||
Oyhénart |
La
manufacture de caoutchouc de Cusset, née après 1914, était installée sur la
propriété de Jean de Doyat (au Moyen Âge) et, plus récemment, à la place
d’une ancienne brasserie. Oyhénart produisait
de nombreux produits pour pharmacies (bandages, bouillottes, gants, tétines,
vessies) sous la marque « Leglot », successeur après-guerre.
L’effectif était encore de 152 personnes en 1955. Dirigée sur la fin par René
Sigot, épaulé par M. Gallier, chef de
fabrication, Oyhénart a fermé au milieu des années 1970. |
||
Papeterie des Darcins |
Cette
importante entreprise de Cusset au XIXe siècle employait 150
ouvriers en 1825, sous la propriété de Claude Bouquet des Chaux (également
maire de Cusset). Elle a été visitée à deux reprises par Napoléon III :
le 21 juillet 1961 et le 6 août 1862, sous la conduite de son directeur, M.
Meyer. |
||
PÉTILLAT |
Antoine
Pétillat (1834-1920) a été le grand industriel de Vichy. Berger dans une
ferme de Broût-Vernet dans sa jeunesse, puis serrurier impasse Victoria, il a
fondé son entreprise en 1859, à l’âge de 25 ans. En
1873, Pétillat a construit une usine de 40.000 m² à deux étages, place
du Marché, à l’emplacement actuel de Quatre
générations de Pétillat se sont succédé à la tête de l’entreprise. Entre les
deux guerres, la société prendra le nom de « Société industrielle du
Bourbonnais ». Son effectif s’élève à 386 personnes en 1931 ! Elle
utilisait une usine-fonderie aux Graves, à Cusset, sur les terrains où sera
construite l’usine Manurhin en 1938. Roland
Pétillat, né en 1932 et arrière petit-fils du fondateur Antoine, a construit
en 1970 une grande surface de produits du bâtiment, en zone de Cusset, dans
le cadre de la chaîne Caténa. Elle a été revendue en 1985 au groupe corrézien
« Disque bleu », faisant
disparaître le nom de Pétillat comme entreprise. L’enseigne a changé en 2007,
incorporée au groupe Téréva de
Bourg-en-Bresse. Le
magasin Soquino (Société
Quincaillerie nouvelle) du centre-ville (ex-Desgouttes), appartenant à la
famille Pétillat depuis |
||
Polyflex |
L’usine
Polyflex de fabrication de flacons en plastique (200 mille produits chaque
jour) s’était implantée fin 1988 en zone industrielle du Coquet, à
Saint-Germain-des-Fossés. La société mère, basée à Langeais, fait aujourd’hui
partie du groupe Crown. Fin janvier 2004, le groupe décide la fermeture de ce
site qui employait 50 personnes. Les locaux ont été repris en décembre 2005
par la société Capryl (Flans de Vichy) précédemment implantée en zone
de |
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Pourtier |
Société
de mécanique en ZI Cusset, face à la rue Ampère, qui employa une cinquantaine
de salariés jusqu’à sa fermeture … en l’an 2000 (siège sur Paris). |
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Prophyltex |
La
société Radiatex de Bellerive a fermé ses portes en novembre 2011 alors qu’elle n’employait plus qu’une dizaine de
salariés. L’usine de Bellerive, qui s’était déjà séparée d’une dizaine de
personnes en 2005, avait été transformée en simple centre de stockage et de
transport pour le groupe japonais propriétaire. Elle
avait été créée en 1937 à Dammarie-les-Lys pour le conditionnement des
préservatifs, couvrant le tiers du marché français. Établie dans le haut de
Bellerive (106 rue du Léry) en 1967,
elle appartenait depuis 1984 à la société japonaise Sagami Rubber. L’usine
avait été d’abord managée par Gilles Mallet jusqu’en janvier 2000 (lequel a
remonté une société de distribution de préservatifs Demapharm à Saint-Pourçain), puis par l’Écossais Grant Burt. La
marque des préservatifs changeait alors de nom pour devenir Protex. La
production des « capotes
Prophyltex » avait fortement augmenté depuis les années 1980, en
raison la recrudescence des MST et des risques de Sida. La marque avait été
sélectionnée pour les Jeux olympiques de Barcelone, l’été 1992. Le film
« Le Placard » de Francis
Weber, sorti en janvier 2001, avec Daniel Auteuil et Gérard Depardieu, fait
apparaître constamment le nom de Prophyltex. Il en avait résulté une hausse
de 12 % des ventes de la gamme Protex,
avec 20 millions d’unités produites en 2000 à Bellerive ! |
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RIVA SPORT |
C’est
le Stéphanois Louis-Émile Rivière (né en 1901) qui a créé, en 1941, Riva
Sport Industries, rue de Madrid (inscription encore visible sur le mur
extérieur au 14). En 1950, il construit une usine neuve (reprise plus
tard par Alzay et remplacé en 2007 par un immeuble) à Vichy, route d’Abrest
(66 avenue Poincaré, face à un LIDL aujourd’hui). Riva
Sport (sans « s ») fabrique des vélos (marque Alphonse Thomann,
utilisée par Jean Robic qui a gagné le Tour de France 1947), des cyclomoteurs
(Motobloc) et des scooters (aux marques Sulky et Sporting). Les
cadres dirigeants étaient MM. Peltier (directeur général), Maisonneuve
(directeur de l’usine) et Thomas (gendre de L-E Rivière). La société a
employé plus de deux cent cinquante salariés (dont le pilier international
Amédée Domenech lorsqu’il jouait au RCV rugby) ! Louis-Émile Rivière, bien
intégré aux milieux vichyssois (président du Rotary), habitait la fameuse
« villa vénitienne » de Décoret, rue de Belgique. Il est décédé en
1961 après la fermeture de l’usine, intervenue en 1958. Il a
fallu attendre le début des années 2000 pour que l’ex-usine Riva Sport,
devenue une friche industrielle, soit abattue et remplacée par un immeuble
d’habitations. |
||
Sader |
L’usine
Sader construisait les réchauds Emé et des cuisinières à gaz, sur
l’ancienne route de Vichy, à Cusset. Elle a été dirigée par Georges Roux
(maire de Cusset de 1928 à 1936, puis de 1947 à son décès en 1952), puis par
son fils Paul Roux. |
||
Saprobat |
Entreprise
du bâtiment de Cusset de 60 salariés dans les années 1960. |
||
Savab |
Cet
Abattoir de volailles, route de Jaligny, fut longtemps la plus grande
entreprise de Lapalisse avec 400 salariés. |
||
Sediver |
Fabrication
d’isolateurs en verre (depuis 1928) à Saint-Yorre, fondée à l’origine en 1898
par Eugène Gendre (patron de En
1982, En
novembre 2002, le groupe italien Vetroarredo rachète Sediver. Il annonce le
30 janvier 2004 la fermeture complète dès mai 2004 du site de Saint-Yorre
(310 salariés). La fabrication d’isolateurs en verre serait délocalisée en
Chine où une usine est en cours de construction. Cette décision touche 286
emplois sur un site plus que centenaire (ouvert en 1898). L’usine est
complètement arrêtée en 2005, en dépit de conflits sociaux et de procès. Le
four est arrêté le 4 juillet 2005 et son immense cheminée de La
fin de Sediver libère MacLean Power, animée par Éric Moal, poursuit en 2002 une
production d’isolateurs creux en composite avec une trentaine de salariés.
MacLean France (70 salariés en 2017) qui dispose aussi de locaux dans
l’ancienne usine Manurhin des Graves à Cusset, est repris le 16 juin 2017 par
le groupe familial allemand REINHAUSEN (3.500 salariés dans le monde) basé à
Ratisbonne en Bavière. En janvier 2019, Reinhausen regoupe ses deux sites sur
le seul site de Cusset. L’entreprise
rémoise Caillot installe sur l’ex
site Sediver en 2012 une unité de « copacking »
assemblant les bocaux en verre produits à Puy-Guillaume avec la monture
métallique et la rondelle orange. |
||
Sinergy |
Cette
société de matériels d’endoscopie chirurgicale a été créée en 1986 par le
Dr Hubert Manhès, gynécologue à la clinique « |
||
SOBOVIDÉ |
En
1973 une usine neuve (« Après
des années de fort développement, l’entreprise faiblit du fait du remplacement
de Camille Labreuille par son fils Christian et surtout de l’agression
commanditée par le directeur général Christian Chambon, le 24 mars 1988, d’un
syndicaliste (Patrick Boudet) attaqué à la hache par l’ouvrier Francis Drozak
et gravement blessé La « Sobo »
est ainsi cédée le 17 octobre 1989 sur décision du le Tribunal de Commerce.
Mais les repreneurs, Simon Abramowitz et Bernard Gliksberg, sont des escrocs.
Leurs malversations conduisent, en moins d’un an, à la fermeture complète de
l’usine. Cent quatre-vingts emplois sont définitivement supprimés…. Ses immenses locaux peinent à trouver preneurs. Les
projets de Grande Pâtisserie Surgelée et des Salaisons d’Auvergne sont des
échecs. Finalement la société Convivial (transmise par Jean Meunier à Sicarev
en août 2018) n’occupent aujourd’hui une petite partie de l’ancienne
« Cathédrale de l’agroalimentaire » de Camille Labreuille, décédé
le 9 janvier 2010 ! Son épouse, Georgette Labreuille, décédée à 95 ans
fin janvier 2018, l’a rejoint au cimetière de Charmeil. |
||
Soulat |
La
société de négoce de pneus de Louis Soulat était basée à Bellerive, à côté de
|
||
Sources privées |
Nombre
de sources, qui ont été forées dans la seconde moitié du XIXe
siècle, ne sont plus exploitées aujourd’hui. Outre la vente des eaux,
certaines disposaient d’un établissement thermal, comme Lardy à Vichy et
Sainte-Marie à Cusset. D’autres, comme Coursolle (famille Frélastre) et
Régina à Cusset, ont été rachetées par La
dernière source indépendante en activité à Vichy a été la source Dubois,
jusqu’à la construction, sur son site, de |
||
Sovibat |
Entreprise
du bâtiment créée par Robert Bourachot avec l’aide de son père. |
||
Sovilim |
La
« SOciété VIchyssoise de LIMonade » a été créée en 1964, par Albert
Chevalier. C’était un regroupement de plusieurs distributeurs indépendants de
boissons : Chevalier, Berger, Gadet, Maret et Deverchère, Guichard et
Lamoureux. Sovilim implante d’importants entrepôts à Cusset, rue Jean-Bonnet,
sur les terrains de l’ancienne fonderie Lafaye. Elle y fabriquera sa limonade
de Vichy : « l’Exquise » Vint
ans plus tard, en 1984, après les décès d’Albert Chevalier et de son fils
Jean, la société est reprise, à 50-50, par le Clermontois Mérand-Gomez et le
Moulinois Biérovin. Les locaux sont déplacés en 1991 à Vichy-Rhue, derrière
l’usine LIDV. Enfin en 1998, le nom de Sovilim disparaît définitivement,
lorsque le grand groupe hollandais Heineken reprend l’ensemble sous l’enseigne
« France Boissons ». |
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La blonde emblème des pubs Tho-Radia
Tho-Radia |
Le
laboratoire parisien Tho-Radia,
fabricant de produits de beauté à
base de thorium et de radium, a été créé début 1933 par le pharmacien Alexis Moussalli (né en 1894) avec le
renom du pharmacien Alfred Curie, un homonyme des Curie. En
septembre 1939, la société se
délocalise à Vichy au 46 rue de Venise. Près de 90 salariés y travaillent
durant l’Occupation, avec une gamme étoffée (crème, eau de Cologne, lait,
poudre, savon, shampooings, etc.) complétant sa spécialité des rouges à
lèvres. Pierre Corniou (1926-2008), futur maire de
Bellerive en 1962, rentre à Tho-Radia comme ingénieur chimiste en août 1948. Moussalli
étant décédé le 22 août 1955, sa société fermera en mai 1958, ses locaux
étant acquis par la ville de Vichy pour y installer les salles de boxe du RCV
(toujours en activité en 2017). La marque Tho-Radia
sera reprise quelques temps par les laboratoires Lafarge de Châteauroux
(rachetés par Sanofi en 1977) produisant les célèbres pastilles Pulmoll. Elle
disparaîtra en 1968. De
son côté, Pierre Corniou poursuivra une activité plastique (ex-Seric de Jacob Wyplosz) en ZI de Rhue
avec une douzaine de personnes sous le nom de Duroc (Dumarex Robert Corniou). Pierre Corniou, né le 28 août 1926, y travaillera
jusqu’en 1965 amorçant une longue carrière de 27 ans en deux temps (1962-1983
et 1989-1995) comme maire de Bellerive. Il est décédé le 25 avril 2008. Le
vendredi 12 janvier 2018, Gérard
Sallet, le réputé pharmacien de |
Transfil |
Cette
entreprise familiale de fabrication de sachets polyéthylène a été créée en
1953 par Marcel Petit. Elle s’implante en 1960 aux Dollots route de
Saint-Yorre (143 avenue de Thiers), sur la commune d’Abrest, en face du
fameux restaurant Elle
est revendue en octobre 2000 à Jean-Pierre Plichon qui la rebaptise
Miniplast, puis en février 2001 à Madame Duplain (présidente du groupe
Inter-Pichon à Sainte-Sigolène) qui lui donne le nom d’Abrest Plastiques. Le
22 octobre 2002, la société qui employait encore 21 salariés, est liquidée.
Début 2006, les locaux sont repris par la société UlIMED (négoce de matériels
médicaux) - 7 salariés - dirigée par Fabrice Ulivi et auparavant implantée au
Bioparc d’Hauterive. |
Tuileries Delmas |
Les
tuilleries Delmas (Labaye) ont fonctionné, route de Seuillet, de 1877 à 1968. |
Usine du Centre |
L’usine
du Centre fabriquait des pain d’épices, à Cusset (rue Notre-Dame des Près).
Elle employait encore 52 salariés en 1955. |
Valette et Garreau |
Cette
société de Cusset portait les noms des deux associés qui avaient racheté à
Félix Guidez, fin 1919, une fabrique de matériel d’huilerie, fondée en 1860.
Elle se spécialise, à partir de 1925, dans la construction de machines à
bois : dérouleuses, trancheuses, massicots et presses. Propriété
de Boussiron, puis d’une sociétés suisse, et enfin de la société allemande Muller Forst (Babcok), elle a été dirigée
avant-guerre par M. Martin, puis par M. Fougerolles, et enfin par le
centralien Jacques Massonneau
(décédé le 26 septembre 2001) de 1947 à 1977. Elle employait encore cent
cinquante salariés au début des années 1970, du temps des
« inséparables » Amédée Campet (directeur commercial) et André
Peyneau (directeur financier), qui animaient joyeusement, par ailleurs, les
kermesses et œuvres catholiques de Vichy. Christian Démonnet, père de Claude
Démonnet pharmacien rue Wilson, était chef du bureau d’études. i Pour
raisons à la fois concurrentielles et syndicales, Claude Massonneau, fils de Jacques et directeur depuis |
Viallet et Desnos |
L’usine
de contreplaqués de Cusset (route de Paris, vers l’usine Carpentier) était
dirigée par Monsieur Desnos dont la fille, Rolande, a épousé en 1938 Pierre
Coulon, futur maire de Vichy. |
Vins de France |
Distribution
de Kiravi aux Bartins avec 70 salariés entre 1960 et 1980, du temps de
Marinette Moussier. |
Vinycuir |
FabricatiSon
de cartables à Lapalisse qui a déposé son bilan en 1985, après avoir compté
une centaine de salariés dans les années 1970. Ses locaux sont maintenant
utilisés par Centravet (distribution de produits vétérinaires). |
VUITTON |
Un magasin de la société de maroquinerie, fondée en
1854 par Louis Vuitton à Paris, a été ouvert en 1925 à Vichy rue du Parc, sous l’hôtel du même
nom, à côté du restaurant Chanteclerc
(Office de Tourisme aujourd’hui). C’est Gaston Vuitton, petit-fils de Louis,
qui avait pris cette initiative. Ce sera le seul magasin de la rue du Parc resté
ouvert pendant l’Occupation de 1940 à 1944. Vuitton exploitera aussi, pendant
ces années sombres, l’usine du Genat
à Cusset (ex-Tuilerie qui servira après-guerre d’atelier au sculpteur Robert
Mermet) pour la fabrication d’objets à la gloire du maréchal Pétain. Le
magasin Vuitton a de Vichy fermé en 1957. La journaliste Stéphanie Bonvicini
a raconté tout cela en détail en 2004 dans son livre « Louis Vuitton : une saga française »
publié par Fayard. Autant dire que la direction parisienne de Vuitton (LVMH)
n’a pas apprécié ! Louis Vuitton produit des bagages de luxe, dans ses
deux usines de Saint-Pourçain, implantées sur le même site de la zone des
Jalfrettes : la première ouverte en janvier 1992 et la seconde en
octobre 1995. Voir plus bas dans les Entreprises actuelles. |
Autres anciennes sociétés |
-
Dérue : fabrique
de poupées en celluloïd, entre Cusset et les Grivats -
Gérin :
artificier à Cusset, au dessus de Valette et Garreau (30 salariés en 1955) -
Giraud :
tranchage de bois, à Bellerive (15 salariés) -
L’Orientale :
fabrique de pantoufles, rue Liandon à Cusset (14 salariés en 1955) -
Ronal :
Laboratoire employant 70 salariés à Vichy dans les années 1960 -
Siropts Mitidja
(puis Sofaco) : bd Jean-Lafaure à Cusset (entre 1950 et 1980) -
Tuillerie de
Genat : route de Lapalisse, à Cusset. -
Vallat & Gibart : entreprise
du bâtiment de 80 salariés dans les années 1960 -
Verrerie de Cusset : fonctionne
jusqu’en 1939, au dessus de la gare de Cusset. |
Pastillerie de
Vichy, allée des Ailes
Sociétés |
Historique - Implantation - Activités |
Absinthe Vichy |
Philippe Fumoux, liquoriste, a créé en mai 2011 à
Vichy une petite distillerie, implantée 40 rue Mounin. Sa société, baptisée
« Muse de France », fabrique de l’absinthe sous la marque commerciale
« Absintherie bourbonnaise ».
Sa première production, d’après une recette de 1857, est appelée « Verte Napoléon III » (à 65
degrés). En 2015, Philippe Fumoux a repris le magasin de bijouterie à l’angle
du Fer à cheval qu’il a rebaptisé ‘Compoir
Fort Bayard » et titré « Absintherie
de Vichy ». |
ACM France |
L’Atelier Chastang Mécanique (ACM) est créé en 1994
par Roger Chastang. Il fabrique des machines spéciales, notamment pour la maroquinerie
(Vuitton à Saint-Pourçain, Fleurus à Bellerive, Sofama, etc.) et lmême
l’industrie (Cap L’Oréal).
L’entreprise est installée depuis 2001 dans La société est reprise en février 2013 par le
Lyonnais Richard Silvestre (42 ans). |
Aletti Palace (30 salariés) |
L’Aletti
Palace est construit par l’architecte moulinois René Moreau en 1911, sous de
nom d’hôtel des Thermes. Joseph Aletti l’appellera Le Thermal. Racheté
par la mairie, il est revendu en décembre 1991 au groupe Résimmo qui l’ouvre
sous le nom d’Aletti Palace, après d’importants travaux. Dirigé par Aboud
Isreb, il est, avec le Sofitel Les Célestins, un des deux
« quatre étoiles » qui restent à Vichy. En septembre 2002, le film Bon
voyage y est tourné avec Gérard Depardieu et Isabelle Adjani. Chaque
mois, l’Aletti accueille un « entretien public » de Sylvain Beltran
qui interviewe chaque mois une personnalité de renom. De son côté, le Pavillon Sévigné est
transformé en 2002 en résidence de luxe. Cette situation faite suite aux
échecs d’exploitation de |
Allier Volailles (65 salariés) |
Une
petite épicerie de 1894 dans le village d’Escurolles, entre Vichy et Gannat,
est transformée en une usine moderne employant une soixantaine de personnes.
La famille Simonet est à l’origine de cette croissance, avec un abattoir
agréé en 1981 et un atelier de produits élaborés (dont le confit de pintade
et le fameux Gallichon :
saucisson cuit de volailles) opérationnel depuis avril 1997. En 2010, la
société est dirigée par Jean-Louis Simonet et sa sœur Isabelle, soit la 4e
génération des Simonet ! À quelques centaines de mètres, sur la commune
voisine de Monteignet-sur-l’Andelot, la société Pouzadoux, créée en 1979,
dispose également d’un abattoir pour ses volailles et compte une quinzaine de
salariés. Véronique Pouzadoux est élue maire de Gannat, à 30 ans, après les
élections municipales du 30 mars 2014. |
Anconetti (15 salariés) |
Distributeur
de carrelage-sanitaire-chauffage implanté à Vichy en 1928 par les frères
Anconetti, parisiens fabricants de robinetterie. En 1938, La
socité de Cusset a longtemps été dirigé par Robert Mignot, par ailleurs
membre très actif des DCF Vichy. Le PDG en 2021 est Bruno Girard. |
ANETT |
Entreprise
de la famille Billy, née à Thouars dans les années 1930, la blanchisserie
Anett (17 sites en France et 1.500 salariés) est installée à
Saint-germain-des-Fossés (en ZI du Coquet) depuis 2002 pour couvrir
l’ensemble de l’Auvergne (et même au-delà). |
Arizzoli (30 salariés) |
Arizzoli
s’est implanté en 1861 à Vichy pour réaliser la couverture des chalets impériaux
de Napoléon III, actuel boulevard des Etats-Unis. La société a fabriqué des
fourneaux en 1932 et revendu des Frigidaires dès La
revente à Bernard Domenget fin 1997 est suivie en mai 1999 d’une reprise par
le groupe Seitha de Lyon (Yves Marmier, directeur local). |
Arrivé (280 salariés) |
Seive,
nom de la société d’origine, est créé en 1875 à Cusset par Jean Seive. En 1967, René Seive lance
le label « Volailles fermières d’Auvergne » (avec les aliments
Thivat et les poussins Leutrat) qui marque l’expansion de la société Seive. En
1980, l’abattoir de volailles déménage, de la rue Georges-Roux (locaux repris
par Tradi-Vett d’André Léger en
1991), dans l’usine neuve de Saint-Germain-des-Fossés. Seive reprend à
Lapalisse En
1989, Bourgoin SA (BSA) rachète la société à René Seive. BSA, groupe
créé en 1966 à Chailley par Gérard Bourgoin (actuel président de En
dépôt de bilan (Gérard Bourgoin avait transmis la présidence à sa fille
Corinne en 1994), BSA est repris le 6 octobre 2000 par le groupe Arrivé
de Vendée (Saint-Fulgent) connu pour sa marque Maître Coq. C’est la
veille de l’incendie du 10 octobre 2000, qui détruit l’usine de la zone du
Coquet. Un plan de restructuration, touchant une centaine d’emplois, réduit
les effectifs de 380 à 265 salariés. La production est provisoirement
déplacée dans l’ancienne usine Fléchard de Lapalisse. La nouvelle usine
Arrivé est reconstruite sur le site : elle est opérationnelle fin mars
2002. Elle est dirigée par Marc Saulnier. |
Art et décors |
Créée
en 1948, cette fabrique d’abat-jour et de luminaires haut de gamme est
reprise en 1968 par la famille Chmitelin. La société, implantée à Saint-Didier-la-Forêt,
dirigée par Stéphane Chmitelin depuis 1992, fournit en luminaires les plus
grands hôtels de France (Normandie
et Royal groupe Lucien Barrière à
Deauville) et de l’étranger ( |
Au
Second Empire Stéphane Merucci |
Au
Second Empire est le nom de l’entreprise personnelle de Stéphane Merucci, antiquaire sur internet : site https://www.ausecondempire.fr/ Né le 5 mars 1967, cet ancien préparateur en
pharmacie s’est mis à son compte à Paris en juillet 2017 pour faire, de sa
passion, son métier : revendre sur la toile les objets, gravures,
livres, vieux papiers et autres souvenirs liés à l’époque Napoléon III. En mars 2020 après une conférence sur Isaac Strauss
le 29 février, il a déménagé à Vichy (56 rue de Paris : tél. 06 43 25 74 06) pour agir dans
un cadre plus propice et plaisant de Stéphane Merucci adresse chaque moi à ses clients et
amis une Gazette impériale, lettre internet présentant ses dernières
acquisitions. Pour recevoir gratuitement chaque mois cette Gazette Impériale, inscrivez-vous en
écrivant à l’adresse mail : ausecond-empire@orange.fr
» |
BABN Oberthur (200 salariés) |
Imprimerie du groupe Oberthur créé à la sortie de
Puy-Guillaune (sur initiative de son maire Michel Charasse, alors ministre) à
la fin des années 1980 pour la fabrication de formulaires et tickets de jeu
(loto). |
Bioparc d’Hauterive (160 salariés) |
Le
Bioparc, initié par Vichy-Développement (un service économique de la ville de
Vichy alors animé par Bruno Pinard-Legry) en liaison avec Les
trois premiers occupants : Plastidore
VMP (Vichy Medical Product de Jean-Philippe Grissolange) repris en 2008
par Top Clean Injection de Cyrille
Maréchal, ASPG (gardiennage :
30 salariés) et Moinet confiserie
(pastilles de Vichy). Le
Bioparc (label Qualiparc) s’est étoffé en 2007 d’une troisième tranche
de bâtiment de Cette
zone d’activité économique (immobilier locatif) accueille, seize ans plus
tard en 2012, une vingtaine de PME du secteur santé-forme-beauté, parmi lesquelles : - 7 Med Industrie : fabrique des stérilets (80
% du marché français) - ATS 3 D : prothèses dentaires - Codemes (Patrick Bernard) : systèmes
électroniques de mesure - H2É (Hydro Études Equip.) : matériels
d’hydrothérapie (Jérôme Montagnier) - JCE Biotechnology :
créée en 1992 par. Éric Gohier, élu Auvergnat année 1998 -
Limotech laboratoire (Fabien Durand) : gammes cosmétiques - 6 salariés -
Moinet confiserie (Gilles Michaille) : voir rubrique plus bas - 25
salariés -
Netdesist (Jean-Pierre Tadjoa) : stérilisation de matériels -
Planète bleue (JF Di Lorenzo) : cosmétiques bio et détergents
écologiques - 15 salariés -
Setubio (Jean-Christophe Sergère) : produits de microbiologie - 14
salariés -
Spectruming Ingénierie (Thierry Leloup) : traitements des canalisations
d’eau - Step 3 (Yan Stevenson) : larvothérapie pour
industrie médico-chirurgicale - 3 pers. - Tate (Dominique) : commercialisation de
matériels orthopédiques - Top Clean Injection (Cyrille Maréchal) :
injection - 10 salariés - Tumorothèque du Dr Guy Lesec : recherche
médicale -
VBM (Vichy Bio Materials) : prototypes matériel médical (G. Planche) -
VETEC (Yves Arboy et Francis d’Arpainy) : instruments d’endoscopie - 21
salariés -
Yansys medical (Serge Torti) : logiciels médicaux - 8 salariés Un
article de l’hebdomadaire |
Bleu autour Édition (8 salariés) |
Le
nom fait penser à une marque de produit de maquillage. Il s’agit en fait
d’une société d’édition, basée à Saint-Pourçain. Son origine remonte à 1989 à
Contigny. Patrice Rötig, le journaliste dont la « Lettre de
l’Allier » fait alors couler beaucoup d’encre, y avait créé une première
société : « Noir sur blanc ». Bleu autour est spécialisée dans la réalisation de
magazines économiques (MVE pour |
Bonvin électricité (5 salariés) |
Cette SARL, fondée en 1904 par Lucien Bonvin, a
déménagé en 2021 de la rue du Sport à Vichy en Zone industrielle de Cusset. .La
société, dirigée en 2020 par Mickaël Gras, a pris le nom de « Bonvin et
Desmercières ». Laurent
Bonvin, fils du fondateur, exerce
la fonction d’informaticien dans sa propre entreprise baptisée « Bonvin
Computer » (installations et maintenance : 06 20 66 21 65)
au 23 rue de Paris à Vichy. Véronique Bonvin, sœur de Laurent, est décédée en
juillet 2020 : elle était l’épouse de Frédéric Antonetti, né en 1961,
formé à l’INF Vichy 1979-1982 (avec Jean-Pierre Papin et Pascal
Olmeta) et actuel entraîneur
(depuis 2018) de Metz ligue 1 de foot. |
Bony automobiles (55 salariés) |
Émile Bony avait ouvert en 1960 une concessionnaire
Renault à Massagettes près de Rochefort-Montagne (Puy-de-Dôme) où il tenait
un garage de réparation de cycles. Il connaît un tel succès régional que
Daniel Bony, fils du fondateur et PDG depuis |
Bouzaires (5 salariés) |
Fondée
en 1936 par Henri Poirier à Gannat, la société produit près de trois cent
mille plantes exotiques dans les serres de son cactérium (sur un hectare) de
Cognat. Albert Bouzaires, bien connu pour ses activités tennistiques à Gannat
et Vichy, a développé la société à partir de 1972, créant le Cactérium
en 1981. En janvier 1995, il a passé la main à Jean-Pierre, son fils (aidé
par son épouse Marie-Paule), soit à la troisième génération. Les principaux
clients du demi-million de plantes produites chaque année par le Plantarium sont les jardineries, comme
Jardiland, Truffaut et Vilmorin. Cette
entreprise reflète parfaitement le travail discret, mais efficace, réalisé
par une multitude de PME de Vichy ou basées autour de Vichy. |
Roger
Meaudre, fondateur de Comalait
(à droite : Max Dany, alors directeur du
Cavilam)
CAPRYL (25 salariés) |
Gérard
Maldant, ancien directeur d’une grande surface à Saint-Yorre, reprend fin
1996 la société des « Flans de Vichy » (SADV), alors en perdition
à Il
déménage dans un local plus vaste sur la même zone ( Début 2006, Capryl a déménagé dans l’ancienne usine
Polyflex de Saint-Germain-des-Fossés. De graves difficultés en 2012, du fait
de la crise, et l’absence de candidats valables à la reprise contraignent le
Tribunal de commerce de Cusset à prononcer en janvier 2013 la décision de
mettre la société Capryl en Liquidation Judiciaire. |
Carrières de Malavaux « GBA » (30 salariés) |
L’extraction
de carrières aux Malavaux, à la sortie de Cusset (route de Bost), date de
1905, lors de la construction de la ligne de chemin de fer départemental
Cusset-Roanne (tunnel et viaduc des Malavaux) qui sera ouverte en 1910 (le
tacot sera arrêté en 1949). Les matériaux (« tuff ryolytique ») du
gisement sont d’une résistance telle qu’ils sont devenus une véritable
référence pour les travaux publics. La société d’extraction a d’abord été la propriété
de la famille Dupré : Jules, le fondateur et entrepreneur à Varennes
(dont il fut maire), Auguste Dupré (né en 1890 et maire de Cusset de 1936 à
1944), puis son fils Robert, né en 1924, ingénieur Ponts et Chaussées.
Soixante-dix salariés y travaillaient en 1970. Robert
Dupré a revendu la société (huit hectares) à Monin en 1971. Elle s’est
ensuite appelée « Redland granulats », sous capitaux anglais. Elle
fait aujourd’hui partie du groupe Lafarge sous le nom de GBA :
« Granulats Bourgogne-Auvergne ». Le directeur d’exploitation est
Jean Servais. D’autres
carrières sont exploitées, dans la région, par le groupe CERF de Bransat,
appartenant à la famille Cluzel (140 salariés). Plus que centenaire, la
société est présidée par Jean-Yves, un des fils du sénateur Jean Cluzel. |
CAT Creuzier (180 salariés) |
Le
Centre d’Aide par le Travail (CAT) a été créé en 1973 à Creuzier-le-Neuf par
le Dr Marty et par Jean Brian pour les travailleurs handicapés. Le CAT est
une vraie entreprise, permettant l’emploi de cent cinquante personnes
handicapées, sous la direction de Cyril Bouchy, puis de Denis Enjolras. Le
CAT assure de multiples fabrications et conditionnements en sous-traitance
pour les industriels locaux. Avec son activité annexe des Serres rue de
Provence à Cusset, il dépend de l’AVERPAHM
(Association pour Vichy Et sa Région de Parents et d’Amis d’Handicapés
Mentaux), 21 rue du Vernet. L’atelier
protégé « VISA » (Valorisation
de l’insertion sociale adaptée) dépend aussi de l’AVERPAHM. Spécialisé en
plasturgie, Visa a repris en janvier 2000 les locaux de l’atelier-relais Electronica,
dans la zone des Ancises située à proximité. Visa a obtenu le 17 novembre
2021 à l’Opéra le prix Esat dzs DCF de Vichy. Cet awward a été remis à son
directeur Emmanuel Verrière par François Ligier, président de Vichy Economie.
|
Cavilam (65 salariés) |
Le Centre
AudioVIsuel de LAngues Modernes (CAVILAM) a été fondé le 6 juillet 1964 par
Michel Pobers, avec une équipe active composée de Roger Meaudre (superviseur
au titre de la mairie), du professeur d’Université Max Dany (directeur
pédagogique) épaulé par Jean Laubépin et François Voulloux à la gestion. Max
Dany a œuvré pour le Cavilam jusqu’en 1987. 95 %
de l’activité du Cavilam concerne le « Français-Langue
étrangère » : apprentissage (étudiants) et perfectionnement
(professeurs de français dans leur pays) du français à des étrangers. Sa
spécificité est la pratique de l’immersion linguistique et culturelle avec le
logement chez les habitants (par un service spécial du Cavilam). Le
Cavilam, cogéré par la ville de Vichy et l’Université de Clermont-Ferrand II,
est dirigé par Michel Boiron depuis 1995. Les installations du Cavilam sont
restées éparpillées dans Vichy jusqu’en 2001 : bâtiment principal depuis
1968 au 14 rue du maréchal Foch dans l’ex-hôtel de Cannes (fermé après la
guerre), l’hôtel San Carlo acquis en 1983, administration à la villa Roger
Dilon, 4 boulevard de Russie, etc. Elles ont été regroupées en juin 2001
dans le nouveau Pôle universitaire
Lardy, à l’angle de l’avenue des Célestins et du boulevard Kennedy. Ce
transfert au Pôle Lardy en Le
Cavilam, qui emploie une soixantaine de permanents (près de 150 personnes
l’été), est remarquable par la qualité et la stabilité de son corps
enseignant : Jacqueline Navarro et Laure Duranton y ont enseigné par
exemple du début des années 1970 au milieu des années 2000. Le Centre est
parfaitement intégré à la vie vichyssoise, environ 400 familles logeant les
stagiaires étrangers. L’institution
vichyssoise, qui a adopté le slogan « Le plaisir d’apprendre », est classée dans « le top
4 » (sur 300 existantes) des écoles enseignant le français aux étrangers.
Le 26 novembre 2004 au Palais des Congrès, il a fêté son 40e
anniversaire, durée pendant laquelle 80.000 personnes du monde entier ont été
formées ! En septembre 2012, le Cavilam ajoute officiellement à son nom
celui de l’Alliance Française.. En
2019, le Cavilam, dirigé par Michel
Boiron, a formé près de 4.088 stagiaires étrangers (enseignats de
Français et étudiants) émanant de 122 pays. Le
CAVILAM, qui a pris le nom de Cavilam-Alliance
française en septembre 2012, célébrera son demi-siècle d’existence le 24
octobre 2014. Adresse
du Cavilam : 1 avenue des Célestins, BP 72678, 03206 Vichy Cedex |
CBSE (33 salariés) |
La
« Compagnie Bourbonnaise de Services et d’Environnement » (CBSE), filiale
de Bouygues/Saur, assure depuis 1990 la distribution de l’eau à Vichy. Ses
locaux, d’abord placés dans un Algéco au Centre industriel des Ailes, ont été
transférés en 1992 au parc d’activités de |
Célestins hôtel (110 salariés) |
Le
21 septembre 2000, le Centre et l’hôtel des Célestins sont revendus à
Neptune-Alma. Cette filiale du groupe Castel (comme |
Centre hospitalier (1.120 salariés) |
Le
Centre hospitalier de Vichy, boulevard Denière, est le plus gros employeur de
l’agglomération, avec 1.120 personnes (l’hôpital de Montluçon dépasse les
1.700). Par ce fait même, il est aussi le premier employeur public, devant la
mairie de Vichy (720 employés) et le Lycée de Presles (370 personnes). Sa
création, à l’emplacement actuel (alors lieu-dit de Un
deuxième appareil IRM (Imagerie par
Résonance Magnétique) est prévu pour 2015, avec changement de la fameuse
entrée au bout du boulevard Denière. Disposant d’un budget d’environ 150
millions (dont 3 de déficit en 2014), le Centre hospitalier qui a pris le nom
du Docteur Lacarin (maire 1967-1989) est dirigé depuis 2013 par Thierry
Gebel. L’hôpital
de Vichy intègre sur son site, depuis 1968, l’école de Kiné, officiellement IFMK : Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie. Créée
le 8 février 1941, elle est dirigée par Claude Bru pendant 25 ans de 1978 à
2002, puis par Luc Boussion depuis 2003. Le nombre d’étudiants en kiné va
passer de 220 en 2014 à 385 en 2018 du fait du prolongement des études de 3 à
4 ans. De nouveaux locaux sont donc à aménager : l’actuelle friche des Docks de Blois est le plus souvent
évoqué. Une école d’infirmières,
fondée fin 1965, est également implantée depuis 1977 sur le site de
l’Hôpital. |
Centravet (60 salariés) |
Centravet
(Centrale d’achats vétérinaires) est créée, en 1985 à Lapalisse, dans les
anciens locaux de Vinycuir par Bernard Le Provost, vétérinaire local et maire
de Lapalisse de 1989 à son décès le 21 juillet 2007. Cette plate-forme de
distribution ( |
Centre Leclerc (250 salariés) |
Le
Centre Leclerc de Bellerive a été monté par Louis Cousin en 1984. |
C G R (90 salariés) |
Cette
société de ressorts d’abord basé à Hauterive (d’où son premier nom d’Hautrifil) et longtemps dirigée par M.
Lussier, fait partie depuis 1992 du groupe parisien CGR (Comptoir général du
ressort) qui possède une vingtaine d’usines dans le monde dont huit en
France. Le site
d’Abrest, qui était situé en zone inondable, est transféré en 2005 à
Saint-Yorre (au Bois des Jarraux) dans une usine-relais de |
Chaux d’Auvergne (40 salariés) |
Cette
entreprise de l’Allier est basée sur les hauteurs de Gannat depuis 1951, là où
le squelette du rhinocéros, vieux de 23 millions d’années, a été découvert en
juin 1993 par le paléontologue François Escuillié. En 1988, les Chaux d’Auvergne sont reprises par
le groupe Balthazard de Grenoble. |
Compagnie de Vichy
Compagnie de Vichy Ex-Cie Fermière (200 salariés) Jérôme Phelipeau Sylvain SERAFINI |
L’histoire
de Vichy a été constamment marquée par les relations, souvent plus
tumultueuses qu’amoureuses, entre Les
activités de l’ancienne Compagnie fermière sont séparées en 1993. Ce
« démantèlement » fait suite du rachat de Perrier par Nestlé, le 22
juillet 1992. Les autorités européennes contestent ce nouveau risque de
monopole. Finalement, l’embouteillage et la distribution des eaux minérales
revient à des sociétés du groupe Castel qui se voit contrainte
d’exploiter aussi les deux établissements thermaux (Dômes et Callou), dont la
direction est confiée à Christiane Leprat. Le nouveau Centre-hôtel des
Célestins (avec le Sporting, golf et tennis) est placé dans le giron de
NESTLÉ, dans le cadre de la société GPL (Générale de prévention et de
loisir). Les jeux sont concédés au groupe Partouche, numéro deux français de
cette activité. Le théâtre-Opéra est sous la responsabilité de la
municipalité depuis 1987. Le 8 septembre 2005, Castel revend à Jérôme PHELIPEAU (détenant 60 % de la société
MIF dont le groupe financier Matignon Investissement détient 40
%) Alma, donc C’est
le 4e changement de propriétaire depuis 50 ans (1954). C’est
surtout un changement historique, car c’est la première fois qu’il y a une
dissociation entre le gestionnaire des eaux et celui des thermes. Il reste
que Le 5 juin 2019, Le mardi 10 décembre 2019, un protocole d’accord,
véritable compromis de vente, est signé à Paris entre Gérald Darmanin,
ministre des Comptes publics, et Frédéric Aguilera maire de Vichy. La cession
du Domaine thermal à la ville de Vichy sera effective l’été 2020 pour un
montant de 25 millions. La ville maintient de toute façon, jusqu’à la fin de
son bail le 31 décembre 2030, la concession d’exploitation donnée à Les
Thermes de Vichy (Callou, Dômes et Spa des Célestins) ont accueilli en 2019 13.600 curistes : 8.645 curistes conventionnés (trois
semaines indemnisées par On apprend l’été 2022 que |
Confiserie thermale (14 salariés) |
Cette confiserie de Cusset, au 53 route de Paris,
est d’abord spécialisée en sucre d’orge, créée en 1887 par Marc Simonet. Elle
a 130 ans en 2017, ayant employé jusqu’à 50 salariés. Après la direction de
Marcel Chervet de 1937 à 1955, puis de sa fille Christiane Bernard,
l’entreprise est cédée en 1987 à Jean-Pierre Rougemont. Jean-Pierre Rougemont a lui-même ensuite revendu
l’usine en 1995 au biarrot Jean-Michel Cortes, associé à Bernadette Lavielle.
Elle propose une gamme complète de pâtes de fruits et de chocolats (le Carré de Vichy). |
Convivial (70 salariés) |
Cette société de conditionnement de viande a été
créée par Jean Meunier à Gannat où
elle dispose toujours d’un atelier de découpe employant une quinzaine de
personnes. Elle est réputée pour son « Parfait de Charolais » surgelé (40 % de son CA), fabriqué
depuis août 1997 dans une partie de l’ancienne usine de |
CORA (325 salariés) |
RADAR, le premier hypermarché de Vichy, est ouvert le 3
mai 1972 par les Docks de Blois
(son siège d’alors, rue Fleury, est aujourd’hui une friche industrielle),
avec Radar
est racheté en mai 1984 par CORA, groupe créé par Philippe
Bouriez en 1969. La surface de vente de vente a été étendue aujourd’hui
de Radar,
devenu CORA, a vu l’arrivée de deux concurrents dans les années 1980, sans
compter les Discount comme LIDL
(trois magasins dans l’agglomération : bd des graves, route d’Abrest et
à Bellerive face au stade) et les moyennes surfaces comme Champion (à
Cusset) : 1.
CARREFOUR
Cusset. D’abord Intermarché aux
Graves (rue des Peupliers) en avril 1982 : devenu Super U,
puis Hyper U en janvier 2007 (après reconstruction à côté et
doublement de la surface par son PDG Yann Le Diouris : de 2.
Centre
Leclerc Bellerive, route d’Hauterive, en septembre 1984 par Louis
Cousin avec une surface de 4.600 m² : 310 emplois en 2009. |
COTTEL (110 salariés) |
Fondée
à Cusset en 1948 par les frères Cottel (Denis pour le commercial et Pierre
pour le technique), rue Ampère, pour le marquage d’objets publicitaires
(achetés en Asie), Cottel est rachetée en novembre 1988 par Laurent Tête et Georges Kowalczuk. Ils
font construire et inaugurent en octobre 1993 une usine neuve (atelier-relais
de En
2007, Franck Allilaire, un
ingénieur de 36 ans, reprend Cottel avec l’appui financier de Les
anciens ateliers Cottel sont occupés, depuis 2000, par Mamelet et Sengier,
une société de chauffage, qui a été très importante dans le passé avec une
centaine de personnes au début des années 1970 (une vingtaine aujourd’hui). |
C. Plast (15 salariés) |
Cette
entreprise familiale de Saint-Pourçain, spécialisée dans l’extrusion
plastique, était implantée depuis 1952 route de Gannat, sous le nom de NBC
(Nouvelle Brosserie du Centre). Claude
Lacour, son repreneur en 1972, fait construire en 1994 une usine neuve en
zone de |
Créapain (25 salariés) |
Créapain
a d’abord été une filiale du puissant groupe Limagrain, basé à Chappes dans
le Puy-de-Dôme (à |
Créapharm (135 salariés) |
Le
laboratoire pharmaceutique a été implanté en juin 1988 à Gannat, dans la zone
Le Malcourlet ( E-Pharma a repris, en août 2001, l’usine Johnson
& Johnson (Merck) de Bessay (ex-Laboratoires Martin). Cette usine avait été construite en 1993 par le
pharmacien moulinois, Jean-Paul Martin, dont les Laboratoires (créés en 1973,
dans son officine de Moulins) produisaient |
CREPS (50 employés) |
Le
CREPS (Centre régional d’éducation populaire et de sport) de Vichy est situé sur
la commune de Bellerive, à côté du Centre omnisports. Il a ouvert ses portes
en 1972 (locaux inaugurés en juillet 1972), en remplacement du CREPS de
Châtel-Guyon qui fonctionnait depuis 1942. Établissement
de formation relevant du ministère de Le
CREPS organise de nombreux stages et brevets sportifs. De plus, il fait
passer, chaque année en mai-juin, les épreuves nationales du concours du
CAPEPS (diplôme des professeurs d’éducation physique et sportive) qui
attirent à Vichy 250 examinateurs et plus de 3.000 candidats. Le
CREPS de Vichy, dirigé en 2009 par Jean-Marc Lapierre et menacé dans le cadre
de la réduction nationale du nombre de Creps, a été maintenu par Bernard
Laporte (secrétaire d’État aux sports) le 22 mai 2009 en raison de son
excellence. |
CS3I (45
salariés) |
Cette société d’ingénierie informatique a été créée
en 1988 par Jorge Azevedo. Elle emploie plus de 40 personnes dans |
CTL Packaging (290 salariés) Roland Durin |
CTL
Packaging est le numéro 2 européen de la fabrication de tubes souples en
plastique pour les industries cosmétologiques et pharmaceutiques (l’Oréal,
Dior, Revlon, etc.). CTL est filiale du groupe espagnol Tuboplast Hispania
fondée en 1964 par Juan Celaya (propriétaire PDG). La société-mère Vitoria, en pays basque espagnol,
emploie trois cents personnes. L’usine
de Vichy sort ses premiers tubes en juillet 1989, dans une usine implantée à
Charmeil sur sept hectares ( De
1995 au 29 mars 2002, Roland Durin,
concepteur du site et réalisateur du montage financier, assure la direction
de CTL Packaging. Il quintuple les effectifs (beaucoup de jeunes) et la
productivité. Lauréat
de nombreux oscars pour la nouveauté (forme, design et résistance) de ses conditionnements,
CTL est managé depuis avril 2002 par Imanol Sanchez qui a passé son enfance à
Saint-Jean-de-Luz. Fin septembre 2006, CTL Packaging double sa surface de
production à Le 7
février 2008, Imanol Sanchez est élu « Super leader de l’Allier »
au cours de |
Cuisine artisanale |
En
1993, Éliane et Bernard Bay, qui tiennent le restaurant du Rhin (avenue des
Célestins), s’implantent sur la zone qui deviendra |
Davigel (50 salariés) |
Vichy
Glaces Surgelés (VGS), fondée en 1968 par la famille Grellet, en ZI de Cusset
est une société active de distribution de surgelés. Elle a été revendue à
Davigel, dirigé par Jacques Duchemin. |
DCF |
Les
DCF (Dirigeants Commerciaux de France)
ne sont pas une entreprise, mais une association. Les DCF fondés en 1930
regroupent 80 associations et 3.000 adhérents. Les DCF de Vichy existent
depuis 1968 avec le
président-fondateur Antoine Pétillat. Elle regroupe des chefs d’entreprise et
des responsables commerciaux qui se réunissent chaque mois. Les effectifs
varient à Vichy entre 35 et 50 membres, tous fortement impliqués et motivés
dans la vie économique du Val d’Allier. Le lundi 6 juillet 2015, le président Jean-Michel Marron, élu en janvier
2015 (traditionnel mandat de deux ans), directeur de Bony automobiles Renault à Bellerive, a pris l’initiative
d’organiser une grande soirée au golf de Montpensier. La majorité des anciens
présidents étaient bien présents. André Heidt (président 2002-2004) assurait
l’animation. Alain Pelletier (SAEM) membre fondateur en 1968 et 3e président
en 1970 était là. Jacques Benn, le président national des DCF, avait fait le
déplacement avec son prédécesseur clermontois Jacques Arnaud. Jean Almazan,
sous-préfet de Vichy depuis septembre 2013, Gabriel Maquin 1er
adjoint de Vichy (et ancien DCF), Bruno Pinard-Legry (directeur de VVA
Développement) et Pierre Guyot (directeur adjoint du CEEA à Moulins)
honoraient de leur présence cette exceptionnelle manifestation, aussi
historique que sympathique. Les anciens présidents DCF Gérard Alzay (président DCF Vichy 1982-1983),
Jean-Michel Gobeau (1987), Louis Advenier (1988-1989), Alain Carteret
(1990-1991- intronisé le 3 juin 1985 et membre 13 ans jusqu’à fin 1998),
Patrick Radjef (1992-1993), François Feldman (1994-1995) et Michel Sigot
(2000-2001) ont été particulièrement heureux de se retrouver. La joyeuse équipe des past-présidents DCF Vichy, le
6 juillet 2015 Le 8 novembre
2016, Philippe Dessertine prononçait une conférence inoubliable sur
l’économie dans l’auditorium Eugénie
du Palais des Congrès. Le lundi soir 15 octobre 2018, les DCF de Vichy ont fêté leurs
50 ans dans
le Palais des Congrès Opéra : auditorium Eugénie plein (500 personnes) pour des conférences et réception
grandiose (buffet gigantesque) dans le salon Napoléon III. Le nouveau
président Thierry Lestriez a fait monter sur scène ses prédécesseurs présents
(une douzaine). Les présidents DCF Vichy
depuis 2002 : André Heidt
(2002-2004), Anne Bonnichon (2005-2006), Alain Marin (2007-2008), Yvon
Darignac (2009-2010), Jacques Pacaud (2011-2012), Pascal Cambourieu
(2013-2014), Jean-Michel Marron (2015-2016), Valery Baldassiny (2017),
Thierry Lestriez (2018), Christine Moine (3 années : 2019, 2020 et
2021). C’est donc Christine Moine
(Decaux) qui a orchestré les deux AWARDS (trophées) au Grand Casino les 18
novembre 2019 et 17 novembre 2021 : Le lundi 18 novembre 2019, les DCF organisaient, sous la
nouvelle présidence de Christine Moine (Decaux affichage), une grande soirée
AWARDS dans l’auditorium Eugénie du
Casino complet avec 500 personnes. Frédéric Aguilera maire, Claude Malhuret
sénateur et Bénédicte Peyrol députée étaient présents et ont pris la parole
après la remise des Trophées à 5 entreprises : Fumage artisanal du
Sichon (Daniel Bono), CAP du groupe L’Oréal
(Jean-Yves Larraufie), Le
mercredi 17
novembre 2021, les DCF organisaient leur 2e soirée
AWARDS dans la grande salle de l’Opéra devant 500 personnes. Les lauréats ont
été : Les Granits du Bourbonnais (Le Mayet), Sofama maroquinerie de luxe
(Vincent Raberin), Visa (Creuzier-le-Neuf), Yency (prix Statr up) et Wild
customs (guitares à Creuzier-le-Vieux) en coup de cœur de Vichy Economie. Un cocktail dinatoire
à l’Aletti palace était ensuite offert à tous les pârtcipants. |
Détercentre (16 salariés) |
Michel
Mallet reprend en 1969, à l’âge de 32 ans, une petite société de Cusset (3
rue Olivier-Grasset) fondée en 1967 pour la fourniture
de produits et matériels d’hygiène à des professionnels. Assuré de la
pérennité de l’entreprise en confiant la gérance à son fils Jean-Christophe,
il a pu œuvrer pour sa ville de Cusset en étant, de 1995 à 2001, le premier
adjoint du maire Joseph Bléthon. Michel Mallet décéde subitement en 2010.
Détercentre cinquantenaire déménage en juillet 2022 ses locaux au 1 boulevard
Jean-Lafaure, face à |
Domtel (35 salariés) |
Cette
société d’électronique et télécommunication, fondée en juin 1996 par Robert
Laire, emménage en avril 1999 dans un atelier-relais neuf en ZI de
Vichy-Rhue, face à l’usine LIDV. |
Don Foster (70 salariés) |
Don Foster,
un Anglais de Sussex venu construire les JS chez Ligier à Abrest, se met à
son compte en février 1980. Installé en zone du Coquet à
Saint-Germain-des-Fossés (Seuillet), il fabrique des châssis et
sous-ensembles pour formule 1. Il revend son entreprise en 1995 à l’ingénieur
Christian Gigot. En
septembre 2006, l’entreprise Don Foster, en difficultés, est reprise par
Jacques Moniot, patron du groupe REX composites (500 salariés dans le
Puy-de-Dôme avec Rex Composites et Issoire aviation). Il étoffe
ainsi ses possibilités en chaudronnerie fine pour l’aéronautique, tout en
conservant le pôle Compétition automobile. En 2016 les |
CALIFIL (90 salariés CDI) Ex-SBAFM |
La
société SBAFM (Société
bourbonnaise d’applications du fil métallique), fondée en 1936 par François Coulon
(son fils Pierre y travailla au début comme ingénieur, avant d’être maire de
Vichy en 1950), employait 300 personnes à Cusset dans les années 1970 ! En
mars 2002, le groupe EURODEC (2.000
personnes) reprend Applifil qui a déménagé en 2005 dans une partie des ex-locaux de Fin
novembre 2014, ALTIA Cusset est
reprise par un consortium de deux sociétés : 80 % des parts vont au
groupe familial allemand DRAHTZUG
STEIN (qui emploie au total 1.400 salariés) et 20 % au Français CALIFIL basé dans l’Eure (PDG :
Jean-François Meyer). Par accord signé en février 2009 avec la mairie
Bardet de Cusset, la surface d’un hectare des anciens locaux d’Applifil (devenus friche industrielle) en plein
cœur de Cusset (rue Desorges et rue des Préférés) devait être reconvertie en
cinq ans d’ici 2013, par le promoteur Sophora-Fit, en commerces (dont
l’enseigne Casino situé actuellement à proximité), logements (une centaine),
esplanade et parking souterrain de 1.250 places. Ce projet grandiose de
rénovation du centre urbain, nécessitant un investissement de 50 millions
d’euros, ne verra pas le jour. Après l’élection de l’UMP Laloy à la mairie en
mars 2014, le promoteur Suchet est retenu pour des réalisations plus
raisonnables rue des Préférés, à lancer dès 2015 : 60 logements (au lieu
de 110), 250 stationnements (au lieu de 350 avec parking souterrain),
surfaces commerciales réduites à Altia, en règlement judiciaire en 2014 est rachetée
par le consortium franco (Califil 20 %)-allemand (Drahtzug Stein 80 %).
La société de Cusset prend le nom de DRADURA.
Elle est aujourd’hui un équipementier automobile travaillant à 95 % pour PSA,
dans ses locaux (ex-Manurhin) au 12 boulevard Alsace-Lorraine. En juillet
2021, le groupe normand CALIFIL
dirigé par Jean-François Meyer, devient propriétaire à 100 % de Dradura. 60 %
du A est réalisé à l’export. |
Dufour AD (44 salariés) |
Dufour
AutoDistribution, spécialisée dans la commercialisation d’accessoires
automobiles, est déplacée à fin 1999 de Vichy (vers |
Dumont électricité (32 salariés) |
Cette
très respectable société de Cusset (111 route de Charmeil), fondée en 1953 et
spécialisée dans l’installation et la maintenance de systèmes électriques
tant pour entreprises que pour particuliers, est reprise en 2005 par Bernard Leblais. Après
25 années passées à « Bonvin électricité »est une
autre entreprise d’électricité également réputée sur Vichy (8 salariés). Elle
avait aussi été reprise à la fin des années 1990 par un autre cadre technique
de |
Duranthon (80 salariés) |
Fondées
le 21 avril 1893, rue Grangier, par Auguste Duranthon, les Teintureries
Duranthon disposent d’une quinzaine de pressings, depuis 1969 sous le nom de
chaîne « 5 à sec », dans un rayon de Les
Teintureries Duranthon (pressings) sont aujourd’hui dirigés par la 4e
génération (François Duranthon, adepte de la « veille
technologique »), après le développement opéré par Jean Duranthon,
également président de Chambre de Commerce de Moulins-Vichy entre 1973 et
1985. |
ECSV (école) (30 salariés) ES Vichy |
L’École
des Carrières Supérieures de Vichy (ECSV) est ouverte le 10 octobre 1963 par
le parisien Jacques Desmot, ami de Pierre Coulon (dont les fils fréquentaient
l’École des cadres à Neuilly-sur-Seine). D’abord dénommée « École
supérieure des carrières féminines » (jusqu’en 1978 où l’adjectif féminines disparaît), elle est placée
sous la direction de Jacqueline Dedreuille, puis de Josette Carton (décédée
en 2002). En
1967, Colette Mondière prend la direction qu’elle conservera jusqu’en février
Le 7
juin 2010, l’école a changé de nom, de direction et de site. L’ESCV devient
le « Lycée privé d’enseignement
supérieur de Vichy » (LPES Vichy). Elle est filiale de la société
nantaise COFAP-santé dirigée par Frédéric Lucet. Elle abandonne le bâtiment
de la rue Fleury à la rentrée de septembre 2010 pour occuper un site de VVA
au 17 avenue des Célestins (Tél. 04 70 55 55 54). L’école
emploie 35 professeurs (pas tous à plein temps) et forme 220 étudiants répartis
en cinq filières BTS dont la section phare (d’origine)
« Esthétique-cosmétique ». La section de BTS Tourisme est renommée.
Après Françoise Machebeuf, la direction est assurée par Antony Wavrant. Site
internet : www.es-vichy.com . |
Electro-Froid (20 salariés) |
Cette société implantée par M. Fayot en ZI de
Vichy-Rhue dans les années 1980 est spécialisée en installation et
maintenance de matériels de froids et climatisation chez les professionnels et
dans les collectivités (boulangeries, cuisines, etc.). Le gérant Bouquet des
Chaux a cédé l’entreprise en 2008 au groupe Cesbron d’Angers. Le responsable
de Vichy, Pascal Cambourieu, est nommé président des DCF (Dirigeants
Commerciaux de France) à compter du 1er janvier 2013, en
remplacement de M Jacquot. |
Electronica (22 salariés) |
Christian
Roussin reprend en 1987 STS (Sous-Traitance Service), société de câblage
électronique située à Bellerive. En juin 1993, il regroupe STS et son bureau
parisien des Ulis au sein d’un atelier-relais de Electronica
fabrique des systèmes électroniques spéciaux (cartes et boîtiers Auteg), dont des prototypes pour le milieu
médical (dont l’audiomètre de dépistage de surdité). Des difficultés de
marché ont contraint Electronica à concéder son usine à Visa (CAT) pour
reprendre des locaux sur Cusset, 8 rue Georges-Ferrier. En avril 2015,
Christian Roussin a transmis son entreprise à Jean-David Ray qui la déplace à
Abest. |
Elmaduc (AluK) Gannat (90 salariés) |
Société
d’anodisation de l’aluminium fondée en 1939 par Ernest Levy, rachetée en 1973
par Rio Tinto, puis en 1978 par l’italien Angeletti. Son gendre Léonardo Stramezzi
dirige depuis 1986 l’entreprise qui a réduit les effectifs (jusqu’à 200
salariés) de l’usine de En
2008, Elmaduc est rachetée par le groupe Designal
Systems qui change son nom en AluK. La société annonce en 2013 la
création d’une nouvelle usine de laquage (jusque là sous-traité) avec une
dizaine d’emplois. |
EMB (25 salariés) |
L’École
des Métiers du Bâtiment (EMB), fondée en 1969 par Georges Bourachot, forme
600 jeunes apprentis chaque année, sur la commune de Bellerive, au carrefour
de la route de Charmeil et de la route du Pont-barrage. Elle a été dirigée
jusqu’en 2000 par Paul Jarlier, qui a été infructueusement candidat à la
mairie de Bellerive en mars 2001. Jean-François Mezure a pris ensuite la
direction de l’EMB. |
EMS |
Emballage
Manutention Stockage (EMS) occupe le site de l’ancienne gare de Randan
(Puy-de-Dôme) sous la direction de
Christopher Bakhurst. |
Europrix (20 salariés) |
Ce
nom de grande surface cache, en plein cœur de Gannat (rue Notre-Dame), la
confection Jean Delfin. Cette active petite société a le mérite de tenir dans
un pays où le coût de la main-d’œuvre est peu favorable à l’industrie du
textile. Sa voisine Margine, rue
du Clos, a dû cesser ses activités en 1996. |
Extinctor (Cepi) (6 salariés) |
Cette
société de vente, de location et d’installation d’extincteurs (protection
incendie) a été créée en 1961 par Nino Frégonèse, rugbyman et golfeur bien
connu et apprécié à Vichy. Elle est basée 145 avenue des Graviers sur la
route entre le quartier de France et Abrest. Elle est gérée par Philippe
Frégonèse, fils de Nino (décédé en février 2018), jusqu’à son rachat en
décembre 2019 par Jean-Emmanuel SASTRE, ancien haut gradé de la gendarmerie. |
Falaise (30 salariés) |
Le tissu
industriel de la région de Vichy comprend des PME situées sur le département
du Puy-de-Dôme dont fait partie la commune de Randan, située à Ainsi
Falaise, implantée dans le bourg de Saint-Sylvestre-Pragoulin, est une SARL
de mécanique de précision qui usine des pièces pour les vélos et les motos.
Elle réalise même des prototypes et des sous-ensembles sur demande. André
Pellet, son gérant, dispose de machines à commande numérique performantes
dans un atelier de 2.000 m². |
Ferme du froid (60 salariés) |
L’entreprise
de distribution de surgelés, implantée à Charmeil, a été créée par Gaston
Dubessay qui avait une grande poissonnerie au marché couvert de Vichy et de
nombreuses autres dans les villes proches. La société
Dubessay devient « Dubessay-Martinet » en 1972 lorsque
Jacques Martinet, un ancien du cabinet d’expertise-comptable Jacques Rozan,
s’associe à l’affaire. Ce dernier décède subitement en 1997. La « Ferme
du froid » reprend la société en s’appuyant sur les marques de son
groupement : Relais d’or et Miko. L’entreprise
(120 salariés avec Chalon-sur-Saône) déménage de Charmeil fin janvier 2007
dans des locaux neufs et spacieux en zone de Davayat à Saint-Rémy-en-Rollat,
sur un terrain de En
2011, |
Fleurus (300 salariés) |
A
partir d’une société à Saint-Flour créée en 1942 par Pierre Laval (simple
homonyme de l’homme politique) après-guerre, le groupe familial Fleurus s’est
implanté rue du Léry à Bellerive en 1951 (Manufacture Bourbonnaise de
Maroquinerie, Europe écrins, bijoux Val, etc.) et a développé des usines de
bracelets-montres à l’étranger (à Casablanca et à Madagascar avec 600
salariés). Ensuite,
Fleurus a longtemps été dirigé par Yves Laval, fils de Pierre Laval et
président de |
Forez porc (120 salariés) |
Le
groupe agroalimentaire irlandais Arrow de Mickaël Queally s’implante en
1996 à Lapalisse. Il construit une importante et ultramoderne usine de
découpe de viande porcine en zone industrielle de Lubillé. Pleinement
opérationnelle depuis avril 1998, elle employait fin 2001 près de 300
personnes, en comptant les intérimaires. La
fermeture de la porcherie de Barrais-Bussoles (due à des revendications
écologiques) et l’effondrement du marché japonais faisant suite à l’épidémie
de fièvre aphteuse mettent Arrow en difficulté. L’usine Arrow de Lapalisse,
managée par Alan Green, a été contrainte de cesser ses activités le 12
juillet 2002. Le
tribunal de commerce de Cusset accepte le 28 novembre 2002 le projet de
reprise de Forez-Porc (filiale du groupement MC-Porc), préservant 113 des 163
emplois. |
Forges des Margerides (54 salariés) |
Créées
par l’ingénieur René Moïse en 1955 à Hauterive pour la fabrication
d’accessoires de motoculture, les Forges des Margerides sont revendues en
1987 à la famille Girard (René Moïse reprenant en 1989 le distributeur Anconetti)
qui les revend en octobre 2000 au groupe Finadvance. Patrick Besogne est le
patron de cette dynamique société depuis le début des années 2000. |
Fumage artisanal du Sichon (15 salariés) |
Cette
SARL s’est spécialisée dans le fumage des poissons : truites et saumons.
Elle a la particularité d’avoir été créée, en 1992, par un cadre retraité de Jacques VERNET débute, avec le charcutier Groseiller comme
associé, rue Gaillard dans le quartier Jeanne d’Arc. Puis le Fumage artisanal du Sichon s’implante
en 1995 à Brugheas route de
Randan, dans la nouvelle zone d’activités de « La
société est revendue en juin 2004 par Jacques Vernet à Daniel BONO qui développe le CA de 20 % l’an avec sa technique du
double fumage et d’une préparation « tout à la main ». Daniel Bono
pour qui « le saumon est roi »
obtient le 18 novembre 2019 le trophée (Award des TPE) des DCF dans
l’auditorium Eugénie du Casino. En 2020 d’importants travaux de
restructuration et d’agrandissement des locaux ont été menées pour pouvoir
dépasser les 120 tonnes actuelles de transformation des saumons d’Alaska,
d’Écosse et d’Irlande…et des truites bio de France. |
Galva Union (350 salariés) |
Cette
société de galvanisation de Saint-Pourçain est fondée en 1979 par Armand
Pauly (dit le « cow-boy » et déjà créateur de Vigilec), sous le nom
de « Galva Éclair ». En 1986, Frédéric Lelièvre (ESCAE Clermont et
ancien Sermeto) la rachète en RES (reprise par les cadres salariés, dont le
financier Alain Barral). Après
un développement externe (unités dans |
Gouillardon-Gaudry (120 salariés) |
Cette
usine à la campagne, installée depuis 1966 à Bert (près de Jaligny), est
méconnue des Vichyssois. Elle fabrique des semelles en caoutchouc synthétique
pour toutes les grandes marques de chaussures (Weston, Méphisto, Paraboot). Sa
direction lyonnaise, basée à Corbas, est la troisième génération du
fondateur, Simon Gouillardon, en 1906. La société possède aussi le magasin de
pneumatiques « Gaudry pneu » à Cusset. |
Goutorbe (15 salariés) |
Cette
SARL de câblage électronique, fondée à Laprugne en 1985, prouve que |
Grands Dragages du Centre (GDCE) (20 salariés) |
Cette
entreprise de BTP, avec sablières à Abrest, existe depuis 1965. Elle comptait
une cinquantaine de salariés début 1995, lors de sa revente par son fondateur
Louis Corréaud (16 ans président du CAV, club de l’Aviron de Vichy, de 1974 à
1990), prenant sa retraite. Des
repreneurs suisses, véritables escrocs, conduisent en un an l’entreprise à la
faillite. Les GDC sont repris en mars 1996 par Yves Bas (P-DG de |
GRAS (15 salariés) |
Cette
petite entreprise, fondée en 1922 par la famille Gras, fabrique à Cusset, route
de Ferrières, des articles religieux très demandés à l’étranger. |
Guelpa |
Il
ne reste plus qu’une seule entreprise Guelpa (à Abrest - fondée en 1882) sur
les deux entreprises de peinture et de finitions du bâtiment qui ont employé,
chacune, plus de 100 personnes entre 1950 et 1990. Celle d’André Guelpa, qui
avait son siège à Creuzier-le-Vieux, n’existe plus depuis le décès de son
patron, également grand dirigeant du club de natation Les Dauphins (DBB). Le nom de Léon Guelpa, longtemps président du
Cercle taurin et supporter actif du RCV rugby, ne saurait être oublié. |
Hassenforder (30 salariés) |
La
société de viandes Hassenforder, basée à Toulon-sur-Allier, est aujourd’hui le
principal utilisateur de l’abattoir de Vichy, faisant suite à L’abattoir
de Vichy (4.500 tonnes/an), situé au bout de la zone industrielle de Vichy-Rhue,
est un service intercommunal qui est tombé dans le giron de |
Halberg Précision |
Cette
société de mécanique s’est installée, avec bureau d’études, en décembre 2007
sur l’ancien site Manurhin en zone industrielle de Cusset. Elle fabrique des
pièces et sous-ensembles pour l’industrie automobile, notamment pour Peugeot. |
Hécate |
Entreprise
de formation professionnelle (techniciens de thermes, recyclage de chômeurs, etc.),
Hécate a été fondée en 1987 par les frères Breuil (Jean-Louis et Patrick).
Installée au parc d’activités de |
Hépatoum (30 salariés) |
Ce
laboratoire pharmaceutique de solutions digestives (un million de bouteilles
par an et comprimés) a été créé à Saint-Yorre en 1938 par des cadres de |
Hôpital de Vichy (1.800 employés) |
Le
Centre hospitalier de Vichy, boulevard Denière, est le plus gros employeur de
l’agglomération, avec 1.800 personnes (en équivalents temps plein). Par ce fait
même, il est aussi le premier employeur public, devant la mairie de Vichy
(720 employés) et le Lycée de Presles (370 personnes). Sa
création, à l’emplacement actuel (alors lieu-dit de Les
736 lits du Centre hospitalier permettent de soigner 20.000 personnes
hospitalisées chaque année. L’hôpital de Vichy intègre sur son site : en
1968 l’Institut de masso-kinésithérapie (créé le 8 février 1941 et dirigé par
Claude Bru pendant 25 ans de 1978 à 2002, lequel est maintenant kiné de Le
président du conseil d’administration de l’hôpital est, juridiquement, le
maire de Vichy. Jean-Pierre Bettiga, directeur général des services de la
ville de Vichy de février 2003 à 2010, avait managé l’hôpital de Vichy de
1986 à 1995. Succédant à Claude Rorh, le directeur du Centre hospitalier
Jacques Lacarin de Vichy est, depuis août 2013, Thierry Gebel qui dirigeant
auparavant l’hôpital de Golbey-Epinal. |
Hugues Rambert (15 salariés) |
Cette
petite société de luminaires et abats jour démontre le savoir-faire des PME
du Bourbonnais. Reprise en 1996 par le Cantalien Philippe Rabane, elle
fournit les plus prestigieux hôtels de France : Ritz et George V à
Paris, Carlton à Cannes, etc. Design et artisanat haut de gamme ! Fin
2010, elle a quitté Saint-Germain-des-Fossés fin 2010 pour s’installer en ZI
de Vichy-Rhue, avec magasin d’usine ouvert l’après-midi. |
Huileries Lapalisse (38 salariés) |
L’huilerie
de colza et tournesol de Lapalisse est plus que centenaire, fondée en 1898 par
Abel Paillard. C’est la dernière huilerie indépendante de France, face aux
géants Cargill et Lesieur. Installée avenue Charles-de-Gaulle, elle est
dirigée par la famille Chervier depuis quatre générations. Abel Chervier,
P-DG depuis 1945, à l’origine de cette forte croissance (une vingtaine de
types d’huiles), a passé le flambeau en 1991 à ses fils Pierre et Philippe.
Un cinquième des 24 millions de CA en 2014 est exporté, avec le titre de
premier producteur européen d’huile de noix. |
Jacuzzi France Atelier du bain (65 salariés) |
Les Ateliers de Dirigée
depuis 1945 par André Rabineau
(futur maire de Cusset entre 1953 et 1977 et sénateur de l’Allier de 1972 à
1989), puis par sa fille Geneviève et enfin par Jean-Jacques Rabineau (jeune
frère de Geneviève), la société est revendue en 1995 au groupe anglais
« Spring Ram » de Bradford, puis en 1998 au groupe américain Jacuzzi
(créateur de la marque du même nom en 1968) qui renomme la société Atmo
« Atelier du bain ». L’Atelier du bain (Jacuzi France) fournit le
tiers du marché français de l’hydromassage depuis son site des Boulaires et
sa plateforme logistique de Magnet. La création d’une vingtaine d’emplois
supplémentaires est prévue sur 2009 et 2010. |
JCE Biotechnology |
Spécialisée dans les isolateurs pour l’hospitalier,
l’entreprise dispose depuis novembre 2018 de nouveaux locaux au Biopac à
Hauterive. Très innovante, elle progresse constamment à l’export. |
Karavel (50 salariés) |
Le
numéro 3 français de la vente de voyages sur internet s’est installé le 2
juin 2005 dans un immeuble neuf du boulevard Denière à Vichy. Une montée en
puissance prévoyait à l’horizon 2008 un effectif de 200 salariés (3/4 des
télévendeurs du centre d’appels sont des femmes). Après avoir atteint 101
emplois en 2007, le personnel est redescendu à une cinquantaine en 2009 du
fait de la crise mondiale. En 2010, le site internet Karavel, dont le
responsable à Vichy est Bruno Buisine depuis 2008, enregistre 100.000 visites
par jour et 3,5 millions par mois. |
La Montagne (15 salariés à Vichy) JC
Moreau d’Alton |
Le
premier numéro de « L’agence
« Le
concurrent Catherine
Gréau a pris en 2005 la suite d’Yves Carroué, à la direction de l’agence de
Vichy. Les bureaux de l’agence avaient été déplacés le 2 juillet 2001, de
l’immeuble du 8 de la rue Georges-Clemenceau au 36 rue Louis-Blanc, près du
plan d’eau. En
2022, la directrice de l’agence de Vichy est Elsa Charnay, assistée par
Matthieu Perrinaud depuis 2016. Les journalistes les plus sollicités sont
Fabienne Faurie pour la culture et Olivier Rezel pour le sport. Deux figures
incontournables du journal local sont le photographe Dominique Parat et le
journaliste sportif Michel Prémoselli. |
La Semaine Jean de Charon |
Le
nouvel hebdo en couleur, qui paraît chaque jeudi, couvre l’ensemble du
département de l’Allier. Il publie souvent « des scoops » avant son
confrère L’agence de Vichy a été dirigée par Pablo Aiquel,
puis par Céline Demars, ensuite par Jean-Baptiste Deberry, enfin par Denis
Chervaux en 2018 et 2019. Le journal a été repris au 1er janvier
2020 par Jean-Pierre Vittu de Karraoul qui signe désormais les
éditos. |
(160 salariés) |
Clinique
créée par le Docteur Léon Maire en
1912, au 10 quai d’Allier. Les docteurs Jacques Phélip, Roger D’Escrivan (son
gendre) et Claude Madier ont été ensuite les principaux chirurgiens de la
clinique. Déplacée
le 15 novembre 1975 au bout (numéro 75) de l’allée des Ailes, après le
collège Jules-Ferry, elle dispose de spécialistes reconnus : Dr Hubert
Manhès (pionnier de la célioscopie), Jean-Claude puis Antoine Briand, Claude
puis Thierry Madier, plus récemment les chirurgiens orthopédistes Jean-Louis
Pinçon et Philippe Giraud. Le
service maternité (accouchements) de Le
25 septembre 2007, le groupe privé de santé VITALIA (7.200 salariés et 5.600 lits - directeur général :
Jean-Baptiste Mortier) rachète la clinique Fin
2015, Vitalia fusionne avec Vedici pour former le nouveau groupe ELSAN (80 établissements et
14.000 salariés) qui comprend également en Auvergne le CMC de Tronquières à
Aurillac. |
Lagarde (50 salariés) |
Cette
société de distribution de produits pétroliers est créée par Jean Lagarde le
15 mai 1920. Elle distribue la marque Total depuis 1954 (cinquantenaire fêté
en novembre 2004) et construit un important dépôt d’hydrocarbures, boulevard
Jean-Lafaure à Cusset, sur un terrain de huit hectares. Elle
dispose d’un réseau de 34 stations-service qu’elle approvisionne en
carburants dans un rayon de |
Laitière de Vichy (33 salariés dont |
En 2022, la société quitte Vichy-Rhue (Creuzier-le-Vieux) pour |
Le LYS (30 salariés) |
La
résidence Le Lys, située 34 rue Salignat en centre-ville à Vichy, est
l’occasion d’évoquer les nombreuses maisons de retraite privées offrant leur services sur
Vichy : Fin
avril 2008, la maison de retraite L’Hermitage,
appartenant depuis 2004 au groupe D’importantes maisons de retraite publiques existent
à Bellerive, Cusset, Gannat, Lapalisse, Le Donjon et Varennes (Gayette, à
Montoldre). |
LIDV : CAP (usine L’Oréal (450 salariés) Dr Prosper Haller Jean-Yves Larraufie |
CAP (Cosmétique Active Production), usine dermo-cosmétique du Groupe
L’Oréal, est la plus grande entreprise privée de la région de Vichy. Elle
contribue au renom de la ville partout dans le monde, les « produits de Vichy » étant
diffusés dans les magasins et drugstores de toutes les grandes capitales. Car
l’Oréal est le leader mondial du marché de la cosmétique. Son fondateur
Eugène Schueller (1881-1957) avait déjà racheté
en 1955 Jusqu’au
1er juillet 2006, l’usine appelait LIDV (Laboratoires Industriels De Vichy). Centre de production
internationale, l’usine était ouverte le 1er
juillet 1969, en zone industrielle
de Vichy-Rhue ( CAP (ex-LIDV) produit 160 millions d’unités en 2005 sous de multiples marques
connues : Vichy, Phas, Le
site de Vichy a toujours été managé par des directeurs dynamiques : Claude Husson (1973-1979), Jean-Marie
Ladurée (1980-1983), Xavier Quilghini (1983-1989), Gilles Delrieu
(1989-1996), Bruno Declercq (1996-2002), Jean-Louis Roussel (2002-2005),
Christophe Guesnet (de septembre 2005 à 2007), Philippe Dequincey de 2007 à
2011, Jérôme Drapeau en juillet 2011,
et Jean-Yves Larraufie depuis 2019. LIDV
est à l’origine de la création ou du développement de nombreuses sociétés
sous-traitantes de l’agglomération de Vichy : Transports Thévenet, ZP
France, CTL Industries, Rapidénet, etc. LIDV
est le premier exportateur de l’Allier et le deuxième d’Auvergne (derrière
Michelin), Les Produits de Vichy constituent incontestablement la plus grande
réussite, par sa taille et son image, des entreprises de la région de Vichy.
Les marques qui rencontrent le plus de succès sont : Aera Teint, Lift
Activ, Lipidiose, Liposyne, Lumineux, Myakine, NeoVadiol, Norma Derm et
Thermal Fix. En 2003, une Centrale
internationale de stockage de marchandises (26.300 m2 de surface)
est établie à Creuzier-le-Neuf. Elle est chargée de distribuer les produits
auprès des filiales dans le monde entier. La marque « Vichy » est présente dans 60 pays
où elle est bien plus célèbre que les eaux de la station ou la période sombre
1940-1944 ! Le 1er juillet 2006, les Laboratoires
industriels de Vichy (LIDV) ont changé de nom pour s’appeler désormais
« Cosmétique Active Production »
(sigle : CAP), en raison d’un
rapprochement avec l’usine sœur de Début 2017, Jean-Yves Larraufie, polytechnicien (et école
des Mines), est nommé directeur de CAP et de Le jeudi 11 juillet 2019, le PDG de l’Oréal (depuis
mars 2011) Jean-Paul AGON vient en
personne à Vichy pour célébrer le
demi-siècle de l’usine de Vichy-Rhue ouverte le 15 juillet 1969. Les
produits cosmétiques de marque Vichy
contribuent le plus - par rapport aux eaux et aux pastilles - à l’image de
marque positive de la station thermale dans le monde… |
Ligier Automobiles (250 salariés) |
La
construction de voiturettes Ligier remonte à 1980 (JS 4), comme
diversification supplémentaire aux F1 et aux cabines de tracteurs.
L’assemblage des voitures sans permis reste aujourd’hui la seule activité de
l’usine d’Abrest ( Philippe
Ligier, fils du célèbre Guy Ligier (rugby, moto, pilote de formule 1),
dirigeait l’entreprise depuis 1984. Depuis 2005, il était maintenant épaulé
par son jeune fils François Ligier nommé directeur général. François Ligier,
petit-fils de Guy, est donc maintenant le patron de l’entreprise. Ligier
assemble 14.000 véhicules par an (moteurs Lombardini). Automobiles Ligier SA
lance constamment de nouveaux modèles : Optima en 1992, Ambra en 1997,
Dué (se prononce Douée) en 1998, Be Up en 2001, Be Run en 2003. Ligier
exporte de plus en plus à l’étranger, grâce à son agent italien Piaggio.
Ligier vend en direct ses modèles (X-Too, quads, X-Pro, etc.) à Vichy
(enseigne Espace auto en ZI de Rhue) et à Montluçon (Espace Roby). En
2008, Ligier se marie avec la société MICROCAR de Nantes, plaçant le nouveau
groupe Drive Planet (220 salariés)
en tête du marché européen des voitures sans permis, avant Aixam
d’Aix-les-Bains. Cinquante « voiturettes » (cylindrée de 50 cm3 et
vitesse maximum de La
firme Ligier et ses filiales ont fabriqué en 2011 près de 14.000 voitures
(une trentaine de voiturettes chaque jour). Près de la moitié de la
production est exportée. Guy
Ligier est décédé le dimanche 23 août
2015 à Nevers et a été enterré le vendredi 28 août au cimetière des
Bartins de Cusset après une cérémonie religieuse de deux heures à l’église
Saint-Louis réunissant 200 personnes dont les anciens pilotes automobile
Jacques Laffite, René Arnoux, Philippe Alliot et Olivier Panis qui portaient
le cercueil à la sortie sur la musique de « What a wonderful world » de Louis Amstrong (1967). En
2019, la société Ligier est dirigée par François
Ligier, fils de Philippe et petit-fils du fondateur Guy Ligier. Il
préside également « Vichy Communauté développement » depuis mai
2018. L’effectif salarié est monté à 250 personnes à Abrest, plus une
centaine de personnes à Boufféré en vendée. Sa dernière innovation de
« navette sans chauffeur » devrait être expérimentée sur les
nouvelles berges de Bellerive l’été 2019. Depuis 2018, François Ligier est
également président de l’agence de développement Vichy Économie. Le jeudi 15 juillet 2021, le prince Albert II de Monaco visite l’usine Ligier d’Abrest sous la
conduite de François Ligier PDG et de Frédéric Aguilera, maire de Vichy.
N’oublions pas que sa mère la princesse GRACE (Kelly) était cliente du Dr
Pathé à Vichy à la fin des années 1970 et logeait villa Geoffroy face aux Ambassadeurs.
|
LPH (170 salariés) |
Le
« Laboratoire de Phytothérapie et d’Herboristerie » (LPH) a été
fondé en 1987, à Saint-Bonnet-de-Rochefort (près de Gannat), par le pharmacien
Philippe Laurent. Enfant du pays, il veut créer des emplois « à la
campagne ». Fonceur (ancien rugbyman, pilier au CUC), il lance ensuite
le « Naturopole », zone
économique sur le thème des produits naturels avec notamment la société
Eskiss Packaging (25 salariés). Le site est visité le mardi matin 26 février
2008 par le président de Philippe
Laurent ouvre aussi, dès 1996, un magasin « Bonne Fée Nature » au
cœur du village médiéval de Charroux. Sur un marché en pleine croissance des
produits à base de plantes, le groupe Thiomed (LPH) dispose de plusieurs
filiales (dont LPEV et OTC) et d’un important réseau commercial. |
Lycée de Presles (370 employés) |
Le
lycée de Presles dépend de Après Mme Tartinville, premier proviseur, se sont
succédés à la tête de l’établissement : MM. Ricoux (en 1968), Henri
Brévard (en 1971), Marc Patat (en 1981), Jean-Pierre Juin (en 1990) et Jean-Paul Trespeux,
depuis septembre 2001. |
Mac en 2007 Power |
Mac
Lean Power France, filiale française d’un groupe américain, a repris en 2007
une partie du site de Sediver à Saint-Yorre et du site Manurhin des Graves
pour la fabrication d’isolateurs creux en matériaux composites. En juin 2017, MacLean France est repris par le
groupe familial allemand REINHAUSEN basé à Ratisbonne. |
Mairie de Vichy (720 employés) |
L’action
économique des municipalités de Claude Malhuret depuis 1989, avec notamment
Gabriel Maquin et Vichy-Développement (accueil, information et impulsion des
dossiers), a permis : Ø la création de nouvelles zones économiques à Vichy ( Ø la mise en place de l’intercommunalité, avec |
Médas (25 salariés) |
Ce
magasin de vente d’optique instrumentale (microscopes, télescopes, longues vues,
planétarium), situé 57 avenue Paul Doumer, près de la gare SNCF de Vichy, est
d’une grande originalité et d’une notoriété nationale. Fondée par Jean Médas
en 1956, Médas instrument a été ensuite dirigée par sa fille Françoise Médas.
|
Médecine du travail (30 salariés) |
Bien
qu’ayant un statut d’association, administrée par les chefs d’entreprises, ce
service interprofessionnel, est une véritable entreprise. Devenue
officiellement « Service de santé au travail du secteur de Vichy »
(STSV), elle emploie des médecins devant obtenir un diplôme spécialisé de
trois ans après leur thèse. Elle couvre 2.530 entreprises employant 34.000
personnes ! Créée
en 1942 par le maire Pierre Coulon (avant le cadre réglementaire de 1946), |
Métanor (15 salariés) |
Cette
société (MÉTAllurgie du NORd) de production de tréfilés et de négoce de
produits métallurgiques a été dirigée par Brice Com (son épouse Annick a été
conseillère municipale à la mairie de Vichy) de 1989 à 2015. Implantée à
Hauterive, entre le bourg et le Bioparc, elle a été reprise en 2016 par le
groupe Picoty (Avia). |
Moinet (25 salariés) |
Cette
réputée confiserie de Vichy (officiellement MVS : Moinet Vichy Santé)
dispose de deux usines à Hauterive : l’usine initiale de 1932 (à
l’entrée du bourg, après passage sous le pont) et la nouvelle usine
construite au Bioparc en 1996. Créée
en 1852 au début du Second Empire par Benoît Rondepierre (qui épouse une
Madeleine Moinet), Moinet est une des plus anciennes entreprises de
Vichy ! Avec
Fin
2015, la confiserie a installé un nouveau magasin à Paris sur l’île
Saint-Louis, dans le 4e arrondissement (45 rue Saint-Louis en
l’Île). En mai 2016, Moinet ouvre un autre boutique à Clermont : 1 place
Royale, dans la local art déco d’une ancienne pharmacie. Les
confiseries Moinet sont vendues au détail dans ses deux magasins du centre de
Vichy : au 4 rue de |
Monoprix (49 salariés) |
Les
« Nouvelles galeries » sont réinstallées le 11 juin 1921 rue
Georges Clemenceau (l’ancien bâtiment de 1913 érigé par l’architecte Jean
Fleury est transformé en 1935 en Cité marchande). En 1939, elles
adoptent l’enseigne Prisunic. Ce Prisunic, étendu en 1968 par la
reprise de Printania à côté, change
encore de nom en décembre 1999 pour devenir Monoprix. C’est l’âme du
centre-ville depuis toujours. Le lanterneau qui dominait le dôme a été
supprimé en 1974. |
Renova |
Les locaux de Candia
à Saint-Yorre (bâtiment de |
Thermalia (30 salariés) |
Ouvert
le 2 mai 1978, le Novotel - trois étoiles - de l’avenue Thermale (au cœur de
l’ancien Grand établissement de 1903) préfigure la création des hôtels
modernes, de deux à quatre étoiles, qui seront construits en centre-ville (Arcade
par Fernand Promeyrat en avril 1990, Ibis en 1991 et Les Célestins
-quatre étoiles- en 1993) et en périphérie de Vichy (Campanile en 1986 et
Etap hôtel à Bellerive en 1991). En 2010, le Novotel troque son nom pour
celui de Thermalia et récupère le
27 septembre 2012 l’enseigne Mercure
à 4 étoiles après réagencement des 78 chambres. Ces
grands hôtels de Vichy ne doivent pas faire oublier la qualité et le rôle
économique des autres hôtels (nombreux « deux étoiles ») et
restaurants de Vichy, regroupés au sein du « Syndicat des hôteliers et
restaurateurs », présidé par Robert Mathieu, Émile Mignot, Bernard
Piastra dans le passé et par Jean-Michel Chavarochette aujourd’hui. Le syndicat
dispose du site Internet « avichy.com ». L’importance
de l’hôtellerie à Vichy, qui lui a en grande partie valu d’être le siège de
l’État français en 1940, justifie les écoles hôtelières existantes :
Lycée professionnel Valery-Larbaud à Cusset et Centre de formation hôtelière
(CFH) dépendant de |
NSE (800 salariés au total) François Lacoste |
Nizerolles
Systèmes électroniques (NSE) est créé en 1983 par François Lacoste dans la bourgade de Nizerolles, en Montagne
bourbonnaise, pour la réparation des minitels. La
société se développe à Clermont en 1990 avec la filiale NSE Technologies.
En 2001, après un important incendie des locaux de Nizerolles en janvier
1997, NSE implante une usine de Son
fondateur et actuel PDG, François Lacoste (né en 1956, fils de Jean-Michel
Lacoste, ancien responsable du Département
machines alimentaires à Manurhin Cusset dans les années soixante), a été
conseiller général de 1985 à 2003. Il a obtenu le 20 avril 2006 la
distinction de Super leader lors de la première « Nuit des
leaders » de l’Allier, au parc des expositions de Moulins. En 2009, il
obtient Le 1er février 2017, François Lacoste
(ancien du collège de Cusset : président du jour à l’AG de 2006) confie
la présidence du directoire à Guillaume Laurin, ex-directeur d’ECT. |
Office de tourisme (30 employés) |
Cette
structure associative, liée à la mairie de Vichy, mérite sa place au sein des
entreprises, tant son rôle économique est capital pour la ville. Outre
l’information des visiteurs, elle a en charge la conception des produits, la
publicité, la prospection et la gestion (centrale de réservation) des
congrès. Les congrès se déroulent, depuis septembre 1995, dans le nouveau
Palais des Congrès-Opéra (PCO pour les initiés), site historique en plein
centre-ville. En 2000, la cinquantaine de congrès a accueilli 25.220
personnes et procuré 39.610 nuitées. La
programmation des spectacles de l’Opéra de Vichy (inauguré avec l’opéra Aïda
le 2 juin 1901, le théâtre est rénové en 1995) est assurée par Diane Polya,
directrice depuis janvier 1990. Au 1er septembre 2003, l’Office de
tourisme (géré par Philippe Gendre et présidé par l’adjoint Christian Corne)
a été groupé avec le Centre omnisports, sous la haute direction de Jérôme
Joannet, par ailleurs élu maire de Bellerive en 2017. |
Partouche (jeux) (100 salariés) |
Le
groupe familial Partouche est fondé en 1973 par Isidore Partouche,
ex-rapatrié d’Algérie. Il est devenu, en trente ans, le premier exploitant de
casinos en Europe. Le
groupe Partouche gère depuis 1990 les jeux à Vichy (15 % du produit des jeux
est reversé à la commune de Vichy) sur deux sites (correspondant à deux
sociétés distinctes) : 1. Grand café : dirigé par Alain Partouche, avec
100 machines à sous, 2. Centre commercial des Quatre-Chemins, ouvert le 7 mai
2004 (simple transfert de l’Elysée Palace), avec 49 machines à sous. |
Pastillerie (20 salariés) |
Joseph Darcet, pharmacien parisien (1777-1834), est à l’origine,
des pastilles de Vichy en juin 1825, par sa formule d’extraction du
bicarbonate de soude de l’eau de Vichy. Les frères Brosson, fermiers de
l’État, les fabriquent à partir de 1833 dans la grange de l’ancien couvent
des Célestins (actuelle galerie Napoléon) et les présentent à l’exposition
universelle de 1839. La forme octogonale, caractéristique des pastilles
de Vichy et attribuée au pharmacien François Bru, ne date que de 1856. Un
décret impérial de 1862 reconnaît l’originalité des petites pastilles
blanches. À la
création de l’établissement thermal Badger de 2e classe en 1858,
la pastillerie est déplacée aux Célestins, puis fixée en 1895 dans un bâtiment à l’angle de l’avenue Thermale et de la rue
de En
juillet 1988, Perrier revend En
2003, la société est rachetée par Cadbury
Schweppes. En 2004, En
2017, sous la direction de Christophe Serre du groupe Carambar, la
pastillerie de Vichy a produit 500 millions de pastilles (1.300 tonnes). Elle
pourrait envisager de créer de nouveaux formats : en étoile… ou en
cœur ! |
PEINTA (47 salariés en 2014) |
Peintamélec
(PEINTure Appliquée Mécanique et ÉLECtrique) fabrique des armoires électriques,
des tableaux de contrôle, des pupitres synoptiques et des machines
automatisées. Issue d’une ancienne société Matheix, elle a été créée le 1er
octobre 1969 par Julien Forissier (ex-SAEM) et Alain Pelletier pour répondre
aux besoins de Michelin. Elle utilise d’abord les anciens abattoirs de
Saint-Gérand-le-Puy. Installée
en octobre 1971 en zone industrielle de Vichy-Rhue, « Peinta »
double sa capacité en 1987 (7.000 m²). Elle reprend de multiples
entreprises régionales à Abrest ( En
2006, Peintamélec est un groupe qui emploie au total 500 salariés sur dix
sites relavant de six filiales dans les domaine de la construction, de
l’ingénierie et du bâtiment (dont Thermadôme à Creuzier-le-Neuf et En
actionnariat croisé avec SAEM, Peintamélec est présidée depuis 1992 par
Gilles Forissier, fils de Julien (décédé début septembre 2013). Gilles
Forissier, qui fut un actif président du CJD de Vichy (Centre des Jeunes
Dirigeants) est aussi vice-président de Début
2012, la crise contraint Peintamélec à se séparer de la tuyauterie SAEB
(alors 45 salariés). Le repreneur Saïd Ennjimi échoue : la société
nouvelle est liquidée fin octobre 2012 alors qu’il reste encore 28 salariés. Placée
en redressement judiciaire en février 2014 à la suite de difficultés
financières, |
Percall (60 salariés) |
Cette société lyonnaise d’assistance informatique en
« Gestion du cycle de vie des produits » (PLM en anglais Products
Lifecircle Management) a été créée en 2000 par Daniel Braun et Roland
Mor. Elle s’installe en 2006 dans une partie des anciens locaux de Manurhin
(rachetés par Applifil) en zone industrielle des Graves à Cusset. En 2012,
Percall emploie 35 salariés à Vichy, 10 à Aurillac et 80 au Maroc. Percall
prévoit d’augmenter ses effectifs (fin 2015 : 143 en France sur un total
de 228) avec le recrutement de 160 employés supplémentaires en trois ans
2016-2017-2018. |
Planche SA (70 salariés) |
Cette
entreprise du bâtiment de Vichy (maçonnerie et gros œuvre) a été créée en
1937 par Joseph Planche. Elle a été développée, à partir de 1971 par ses 2
fils Jean et Pierre. Elle sera une des plus grosses entreprises de BTP de
Vichy, employant jusqu’à 300 personnes. Elle fera l’objet en 1988 d’une
reprise par le personnel (RES) avec Christian Bernard (PDG) et son fils Armand, né en 1965, à sa tête.
Celui-ci, actif au sein de La société de BTP a récemment construit dans Vichy
l’Orée des thermes, la villa Lardy et les Terrasses de Vichy. Son siège à
Vichy, autrefois rue Jean-Jaurès face au Concours hippique, est aujourd’hui
29 avenue Victoria. Cette villa Victoria avait été habitée par l’écrivain
Maurice Contantin-Weyer (prix Goncourt 1928 pour Un homme se penche sur son passé), cousin par alliance de Valery
Larbaud. |
Potters Ballotini (27 salariés) |
Cette usine italienne de fabrication de micro-billes
de verre, pour la réflectorisation des marquages routiers, est implantée en 1981
en ZI du Pont Panay à Saint-Pourçain. |
Ravoux (15 salariés) |
Bernard
Ravoux a créé, en 1979 à Espinasse-Vozelle, une SARL concevant des machines
spéciales. A partir de 1993, il s’oriente vers des machines automatisées pour
les conditionnements pharmaceutiques et cosmétiques. Installé en 1996 en ZI
de Vichy-Rhue sur |
Reinhausen |
Le
groupe allemand Reinhausen , basé à Ratisbonne en Bavière, a racheté Mac
Lean Power le 16 juin 2017 pour la fabrication d’isolateurs en verre à Cusset
(site des Graves ex-Manurhin) et à Saint-Yorre (ex-usine Ceraver puis
Sediver). En janvier 2019, Reinhausen France regroupe ses deux sites sur le
seul site de Cusset. Reinhausen fabrique notamment des isolateurs électriques
géants en silicone, fournissant même le marché chinois ! Voir
l’historique à SEDIVER dans « les entreprises disparues ». |
RÉOLON SAER (55 salariés) |
L’entreprise
de maçonnerie et gros œuvre Réolon a été fondée en 1936 par Joseph Réolon.
Elle a longtemps été dirigée par son fils René Réolon. Ancien président 1979-1989 du RCV rugby et
conseiller municipal 1982-1989, René Réolon est décédé le 30 mars 2018. Le
PDG est aujourd’hui Olivier Réolon
(fils de René) ancien brillant ¾ centre du RCV rugby. La
société Réolon (SAER, société anonyme depuis 1972) maintient sa bonne
position, en obtenant la plupart des marchés locaux, comme la clinique |
RENOVA 40 salariés |
Les locaux de Candia (voir plus haut dans les
entreprises disparues) sont repris en avril 2015 par le groupe portugais RENOVA dirigé par Paulo Pereira da
Silva. La production de papiers toilette (de couleur !) a débuté en
juin 2016 avec une trentaine de salariés sous la direction d’Antonio Ludvino.
Une seconde ligne de fabrication (investissement de six millions d’euros) sera
mise en route en septembre 2017. |
RLD (80 salariés) |
Le
groupe RLD (Régie Linge Développement) est spécialisé dans le nettoyage des
vêtements et de linges provenant des hôtels, hôpitaux, collectivités et
industries. Ses deux installations vichyssoises ont été doublement
endommagées en 2003 : incendie de la laverie-blanchisserie de la rue du
Pré-Fleuri (au bord du Sichon, à côté d’Intermarché) en juin et inondation
par l’Allier de la récente unité d’Abrest (en zone artisanale de |
SAEM (90 salariés) |
Alain
Pelletier, cadre dans l’entreprise Matheix (fondée en 1908 par Antoine
Matheix), reprend en 1962, avec Julien Forissier, cette société
d’installations électriques. Sous sa direction avisée, Alain
Pelletier, président de Après
57 ans de direction, Alain Pelletier a revendu |
SAFRAN ex-Erca (200 salariés) |
ERCA,
société de câblage pour aéronefs (commerciaux, d’affaires ou miliaires),
s’implante en 1967 à côté de l’aéroport de Charmeil. La société est reprise en 1991 par le Toulousain Caso,
puis en 1995 par le groupe LABINAL qui a lui même intégré le groupe Snecma en
1999. Les effectifs avaient grimpé jusqu’à 350 personnes pour redescendre, de
manière stable (que des CDI) au niveau de la barre des 200. En 2005, l’établissement de Charmeil devient filiale de
SAFRAN Electrical & Power, suite à la fusion en mai 2005 de Snecma et
Sagem : 6.400 salariés, avec siège à Blagnac). D’abord dirigé par Michel
Peltot, le site est dirigé depuis novembre 2017 par Philippe Zélus. L’usine
qui s’étend sur |
SAMAR (46 salariés) |
Cette
visserie de Saint-Pourçain, fondée en |
SARIA (104 salariés) |
L’usine
Secanim d’équarrissage de Bayet (ex-Cachin, ex-Soprorga et ex-SCPO), à côté
de Saint-Pourçain-sur-Sioule, appartient depuis 1995 au groupe allemand
Rethmann. L’activité consiste à transformer les déchets d’abattoir et les
animaux morts en farines animales (également utilisées par la cimenterie
Vicat de Créchy) : l’usine traite 800.000 cadavres d’animaux par
an. Sous
le nom de Saria en France, Saria rachète aussi en juin 1999 l’usine
d’équarrissage Blanchamd (50 salariés) du Donjon, un des derniers producteurs
indépendants. |
SATEL (420 salariés) |
Spécialisée
en télémarketing, Satel est fondée en 1993 à Cusset par deux amis rugbymen au
RCV : Olivier Safin et Bertrand Aucagne. Elle débute en assurant les
permanences téléphoniques du corps médical : Satel signifie
« Secrétariat Accueil TÉLéphone ». Puis la société se développe
pour la prospection de grands donneurs d’ordre (Peugeot, Renault, etc.). Les
locaux sont déplacés en 2002 de Cusset au parc d’activités de En
pleine expansion, la jeune société emploie actuellement plus de 400 salariés
dont 220 à Vichy (centre multi-clients et siège social), 80 au Puy (site
ouvert en 2005 pour Télé 2) et 80 à Moulins (centre créé l’été 2006 pour
France Télécom), après avoir rétrocédé son ancien site de Montluçon de 100
télévendeurs à son client Transcom. |
SCBV (150 salariés) |
Issue
de regroupements en 1896 de sources à Saint-Yorre par Théodore Guérin, L’usine
de conditionnement des eaux « Vichy-Saint Yorre » (en verre à
l’origine, puis en PVC en 1974) a compté jusqu’à 600 salariés, du temps de M.
Ferry avant 1945, et même 800 salariés à la fin des années 1950 sous la
direction de Marcel Soulier. André Nouzille, directeur de 1976 à fin Depuis 1985, l’usine de Saint-Yorre de Les
eaux Vichy-Célestins et Saint-Yorre du groupe Castel se trouvent en concurrence,
en France et sur le marché mondial, avec les sources du groupe Nestlé
(Vittel, Contrexéville, Hépar, et… Perrier depuis 1993) et de Danone (ex-BSN
qui, outre Évian et Badoit, possède en Auvergne les sources Arvie, Mont-Dore
et Volvic). Depuis 2015, l’usine de |
SDEB (30 salariés) |
Cette société de transformation des métaux
(découpage et emboutissage), créée par Robert Durif à Ferrières en Montagne
bourbonnaise, a été reprise par le dynamique Yves Chassagne. Il l’a déplacée
en 1993 dans les anciens locaux de l’usine Bouillet Bourdelle, exploitant en
1969 l’ancien emplacement de la « Manufacture
des Grivats » qui avait fabriqué la toile de Vichy à carreaux
pendant 45 ans de 1822 à 1867 (détruite par l’incendie du 13 juin 1867 et non
reconstruite). |
Seguin Dutériez (95 salariés) |
Basée en zone de Lhérat à Randan (dans le Puy-de-Dôme,
mais à un quart d’heure en voiture de Vichy), cette importante société de
fabrication de cheminées a été
reprise par Antoine de Galembert, président de |
Sermeto VALMONT (320 salariés) |
L’ingénieur
Maxime Rougier, associé à Labrosse
(société de chaudronnerie Labrosse-Rougier), a fondé Sermeto (Société
d’Études et de Réalisation de Matériel En Tôle Ouvrée) en 1962 à Cusset. Au
début, la société travaille surtout en sous-traitance pour Claude Rougier, un des trois fils (avec Pierre et François) de
Maxime Rougier, décédé en 1965), prend la direction de l’affaire
(soixante-dix salariés à l’époque). Cet ingénieur tonique la développe,
construisant en 1978 l’usine ultramoderne de CHARMEIL sur un terrain de En
septembre 1989, le groupe américain VALMONT rachète Sermeto qui était cotée à
En
janvier 1998, l’ancien atelier de tôlerie de l’avenue Gilbert-Roux de Cusset
(chaînes pour plates-formes off-shore, bâtis et pièces de machines-outils)
est remplacé par une usine neuve de En
concurrence avec PETITJEAN de Troyes au plan mondial, Sermeto, « porteur
de lumière », détient un tiers du marché français de candélabres (mats d’éclairage) et
rayonne à l’international où il réalise plus du tiers de son chiffre
d’affaires. |
Simobi (19 salariés) |
Cette
fabrique de meubles pour hôtels et collectivités, sur Le
30 janvier 2012, Simobi est repris par le groupe suisse WIDER (fondé en 1948)
qui va élargir vers le haut de gamme le mobilier destiné aux hôtels. |
Société des courses (22 salariés |
C’est
la société la plus florissante de Vichy. Depuis 1875, elle organise, de mai à
septembre, les courses de trot et de galop à l’hippodrome de Bellerive (350
boxes à chevaux), route de Charmeil. Elle emploie, depuis ses bureaux de la
rue Alquié, une quarantaine de salariés à temps plein. Une vingtaine de
salariés supplémentaires sont recrutés pendant la saison qui dure quatre mois
de mi-mai à mi-septembre, auxquels s’ajoutent près de 300 occasionnels les
jours de réunion. Une
quarantaine de réunions (donnant un total de 300 courses dont 36 labellisées
PMU) sont organisées chaque saison. Les nocturnes remontent à 1965. Une
« Grande semaine du galop » de sept jours consécutifs (54 courses
dont le Grand Prix de Vichy créé en
1900) se déroule la seconde quinzaine de juillet. Les meetings drainent
130.000 visiteurs chaque saison, avec une multitude d’animations (jeux pour
enfants, feux d’artifice, traditionnelle Soirée
de la femme) et deux restaurants : la brasserie Le Bellino sous les tribunes et le gastronomique L’Alezan de 300 places à vue
panoramique. Le président Hubert de Catheu a beaucoup œuvré jusqu’en 1998 au
succès actuel des courses. Son successeur, le président Jacques Bouchara
(1997-2002), a été remplacé par Bernard Ferrand en 2002, puis le 18 avril
2008 par Roger Winkel, enfin par son fils Philippe Bouchara le 8 mai 2010. Le directeur à Vichy était,
jusqu’à la fin 2018, Henry Roussignhol un ancien de l’institution du
Sacré-Cœur de Moulins. Le speaker Jean-Charles Schill avait la particularité
d’avoir été principal du collège : à Gannat, puis à Montluçon ! L’hippodrome
de Bellerive, qui s’étend sur Siège de Le
Concours hippique, situé rue Jean-Jaurès (Stade du Sichon) dans le
quartier Jeanne d’Arc à Vichy est organisateur de « Journées
équestres » (dressage et courses d’obstacles) et d’un « Jumping international « chaque
été. Depuis sa création en 1887, le Concours
hippique dépend de la « Société Hippique Française » (SHF)
déclarée d’utilité publique par un décret de Napoléon III signé à Biarritz le
16 octobre 1966. |
Sofama (200 salariés) |
Cette
maroquinerie d’Espinasse-Vozelle (en pleine campagne, à dix kilomètres de
Vichy), avait été créée en 1989 par Georges Corre. L’usine est totalement
reconstruite en 2001 après un incendie. Elle fabrique des produits de
maroquinerie de luxe en sous-traitance de Vuitton (usines LVMH à
Saint-Pourçain) et de Chanel. Sofama est reprise le 1er juillet 2010
par Vincent Rabérin, originaire
d’Yssingeaux. C’est ce qui explique la décision courageuse du nouveau
PDG de reprendre le 1er février 2012 les 93 salariés des ateliers
Lejaby d’Yssingeaux (Haute-Loire), après intervention active de Laurent
Wauquiez (maire du Puy-en-Velay) et soutien du président Sarkozy en pleine campagne
des présidentielles 2012. Sofama obtient le mercredi 17 novembre 2021 le Prix ETI lors de la soirée Awards des DCF à l’Opéra de Vichy.
L’entreprise de maroquinerie de luxe emploie maintenant 450 salariés dur le
bassin de Vichy. |
Sopromeco (39 salariés) |
|
Soviab |
|
Suchet (74 salariés) |
Cette
entreprise de couverture et d’étanchéité de Cusset est créée en 1961 par Jean
Suchet, fondateur du SCAC rugby en 1969. Ses deux fils Jacques et Marc Suchet
ont pris la suite en 1998 et s’installent 51 rue de l’Industrie dans
l’ancienne caserne des pompiers en 1995. |
Thévenet (150 salariés) |
Cette
société de transports a été créée en 1957 à St-Pourçain par Victor Thévenet
déjà patron d’une malterie. Son fils Jean-Paul a poursuivi le développement
avec son implantation en 1986 sur |
Thivat (115 salariés) |
Louis
Thivat est à l’origine de cette minoterie de St-Germain-de-Salles, qui a
prospéré jusqu’à employer 170 salariés en 1989. Depuis
1991, Thivat couvre deux sociétés : Thivat Nutrition animale, la plus
importante (filiale d’Ariane, de Bourges), et Thivat Minoterie (filiale
d’Épis Centre, également de Bourges). |
TPN (Keolis) (160 salariés) |
Cet
important groupe de transport de personnes (scolaires et voyageurs), avec une
flotte de 230 cars, a été créé en 1933
par Jacques Baylaucq qui décède en 1974. Ses deux fils, Jean-Claude et
Bernard (né en 1946), prennent la suite. En
1968, ils quittent l’avenue de Vingré à Vichy pour installer leur siège et
les garages (200 véhicules) à Cusset 14 boulevard Alsace-Laorraine, derrière Après la retraite de l’aîné
Jean-Claude et le décès de Bernard Baylaucq le 13 juin 2006, la famille
revend en juillet 2007 TPN et ses
filiales au groupe KEOLIS, le
premier opérateur français de transports publics de voyageurs et au
rayonnement international (44 % de son CA de 3,2 milliards d’euros, avec
implantations en Australie, au Canada et en Algérie). En 2015, Keolis Sud
Allier compte 105 conducteurs et 110 cars. |
Trophées des entreprises |
Organisées depuis 2019 par |
Union vignerons (14 salariés) |
Saint-Pourçain
est un des plus anciens vignobles de France. Le vin était produit du temps
des Romains, au moins en l’an 50 avant J.C., d’après les fouilles. Le nom
même de Saint-Pourçain vient de l’abbé Porcianus, fondateur de la ville, qui
a défendu en 525 le territoire viticole menacé. À
partir de 1952, sous l’impulsion de Marcel Édier, la cave coopérative associe
120 vignerons sur 19 communes. Elle produit plus de deux millions de
bouteilles de rouge, rosé et blanc. L’Union des Vignerons dispose en
centre-ville (rue Ronde) d’une cave moderne, agrandie et rénovée en 1995. Chaque
premier samedi de décembre depuis 1987, elle produit « En
septembre 2001 Jacques Vigier succède à Éric de Montgolfier, en place depuis
février 1997, à la direction de l’Union. Début 2002, Jean-Marc Josselin remplace
Alain Bertrand à la présidence. En décembre 2002, pour la sortie des 250.000
bouteilles de la 16e Ficelle, est publié un livre de dessins des
étiquettes. Le 28 mai 2009, les vins de Saint-Pourçain obtiennent
(enfin : la première demande remontait à 1982 !) leur sésame :
la reconnaissance AOC (Appellation d’origine contrôlée) qui facilitera
les exportations. Deux millions de bouteilles de Saint-Pourçain ont été
vendus en 2015. Ce
succès de l’Union des vignerons ne doit pas faire oublier que le tiers de la
production de Saint-Pourçain provient de viticulteurs de qualité
indépendants. En 2016, l’Union des Vignerons est présidée par Jean-Marc
Josselin et dirigée par Christian Bigot (depuis 2010). Un magasin de vente
dans Vichy, baptisé |
Vernay (20 salariés) |
Cette
sérigraphie, longtemps près de |
Verdôme (BSN) (400 salariés) |
Les
Verreries de Puy-Guillaume (bouteilles en verre) appartenaient au groupe
Perrier (avec Verdôme
a pris officiellement le nom de « BSN Glass Pack » en 2000. |
Vicat Créchy (80 salariés) |
La
cimenterie Vicat (du nom de Louis Vicat 1786-1861, inventeur en 1817 du
ciment Portland) est implantée depuis 1968 à Créchy, entre Billy et Varennes (le long de Vicat
utilise depuis 1995 les déchets industriels (huiles, pneus, effluents,
farines animales… et charbon de Montceau-les-Mines) des grandes entreprises
de la région pour chauffer ses fours (un quart de l’énergie utilisée). Le
directeur de l’usine de Créchy qui produit 500.000 tonnes de ciment par an,
est Christophe Heulin en 2015. |
Vichy Bureau |
Fondée
en 1963 par Pierre Berthet, cette importante société de distribution de fournitures
et matériels de bureau (avec formation informatique) est implantée
19 boulevard de |
VICHY ECONOMIE |
Il
ne s’agit pas d’une entreprise, mais d’une structure créée dès septembre 1989 par la nouvelle municipalité
Malhuret élue en mars. Sa mission est de favoriser l’implantation et le
maintien d’entreprises sur Vichy et ses environs. L’agence est dirigée depuis
l’origine par Bruno Pinard-Legry qui en était presque « le
père », par l’énorme activité qu’il avait déployée pour l’association Vichy-Entreprendre. Sa première grande action sera la réalisation, en
trois tranches, du Parc d’activités de Quittant le garage de l’avenue Victoria en 1996,
cette cellule de dynamisation de l’activité économique locale a rejoint, le Bioparc
d’Hauterive dont elle a été l’initiateur, avec le concept de
« Santé-beauté-forme ». Pour son 10e anniversaire, fêté
le 18 octobre 2006, le Bioparc emploie 160 personnes dans une vingtaine
d’entreprises. L’accueil personnalisé et
la mise en place (et à jour) d’outils de communication (encarts publicitaires
dans les revues économiques et « Annuaire des entreprises » sous
forme papier depuis 1990, CD-ROM et site Internet) font de
Vichy-Développement (qui dépend maintenant de VVA) un organisme indispensable
à la promotion économique de l’agglomération. Le 12 avril 2002, François Feldman, P-DG de
Deltron Euroindustrie, remplace Patrick Radjef à la présidence de
Vichy-Développement qui est désormais un service de la communauté
d’agglomération Vichy Val d’Allier. Le nouveau service « VVA Développement » rejoint en
2006 le nouvel Hôtel d’agglomération, 9 place Charles-de-Gaulle. Depuis le 1er janvier 2017, la communauté d’agglo
a changé de nom : Vichy Communauté remplace VVA (Vichy Val d’Allier). Le
1er mars 2017, Bruno Pinard-Legry qui dirige avec écoute et
efficacité depuis 27 années l’Agence de Développement économique du
territoire communautaire de Vichy prend sa retraite. Il est remplacé par son
adjoint Romain Chaber. Alain Da
Conceiçao, qui avait remplacé François Feldman à la présidence, garde son poste,
ainsi que Christophe Vernizeau la cheville ouvrière du fameux « Annuaire
économique de Vichy Communauté » : près de 200 pages listant les
entreprises, associations et centres de formation. En 2018 François Ligier
prend la présidence de l’agence Vichy-Développement qui fête ses 30 ans en
2019 et prend ensuite le nom de Vichy
Économie. L’Annuaire économique, tiré chaque année en
septembre à 7.000 exemplaires et distribué gratuitement, rencontre un
véritable succès. Il renseigne sur tous les acteurs économiques : les
entreprises bien sûr, mais aussi les associations et les collectivités de
l’agglomération de Vichy. 5-15
rue Montaret – 03200 Vichy – Tél. 04 70 30 41 70 Site
internet (très documenté) : http://www.vichy-economie.com |
Vidal |
Cette
imprimerie de Vichy, auparavant 46 rue de paris et depuis 20 ans en zone
d’activités de Depuis
la retraite de Patrick Fougeras, elle est dirigée par la très commerciale
Sandrine Miallet, avec Yves Guédon à l’infographie et M. Fafoune à la
production technique. |
Vigilec Pauly (345 salariés) |
Cette
entreprise générale d’électricité a été fondée en 1970 par Armand Pauly qui
la cède en 1982 à Jacques Guyader, ce dernier la revendant en 1995 à un
groupe allemand. Le PDG de la holding (pour Vigilec-Hatier et Vigilec-Pauly)
est actuellement Pierre Giannina. Le groupe comprend plus de 500 personnes
avec sa filiale de Creuse. |
Visa |
Ctte Entreprise « adaptée » de 30
personnes (80 %de travailleurs handicapés), créée en 1998, est spécialisée
dans la transformation de matières plastiques par injection. Elle est
basée à Creuzier-le-Neuf, avant le carrefour menant à Lapalisse. Dirigée par
Emmanuel Verrière, elle obtient le
mercredi 17 novembre 2021 le trophée Prix des Entreprises sociales et
solidaires lors de la soirée Awards
des DCF à l’Opéra de Vichy. |
VMP (25 salariés) |
Vichy Medical Product (VPM) a été la première
entreprise à s’implanter fin 1995 au Bioparc d’Hauterive, initié par
Vichy-Développement. La société de Jean-Philippe Grissolange,
originaire de Thiers (Plasti-Dore), fabrique des produits plastiques (sondes
et trocarts) pour les milieux hospitaliers. |
VUITTON (950 salariés) Bernard COULON |
Louis
Vuitton produit des bagages de luxe, dans ses trois usines de Saint-Pourçain, implantées sur le même site de
quatre hectares, dans la zone des Jalfrettes : la première ouverte en
janvier 1992, la seconde en octobre 1995, la troisième en janvier 2020 (avec
10 millions d’euros d’investissements et 250 emplois). La
venue du groupe LVMH (Louis Vuitton- Moët Hennessy) est à mettre au crédit de
Max Gartner (ancien DG de Bally-Moulins et premier directeur de l’usine) et
du kinésithérapeute Bernard Coulon, ancien du collège de Cusset et
maire de Saint-Pourçain de 1989 à 2018. Une
partie du personnel provenait de l’usine
Bally de Saint-Pourçain fermée en 1988 (cinquante ouvrières) et de
l’usine Barthelot de Lapalisse fermée fin 1991. Vuitton, maroquinier de luxe,
exporte 90 % de la production de Saint-Pourçain. Il a ouvert en août 2001,
sur le site, un Centre national de formation aux métiers de la maroquinerie. En
2004, la marque a fêté son 150e anniversaire, puisque le fondateur Louis Vuitton
(1821-1892) a créé sa société à 33 ans en 1854 au début du Second Empire. Un
livre de Stéphanie Bonvicini,
publié en mars 2004 chez Fayard, retrace la saga Vuitton, en rappelant que
Vuitton avait un magasin de vente à Vichy, sous l’hôtel du Parc, entre 1926
et 1957. Alain
Carteret, président des Amis de
Napoléon III de Vichy, suggère (en vain) depuis une dizaine d’années
qu’une exposition Wuitton soit organisée dans le Grand Casino de
Vichy lors d’un Fête annuelle Napoléon III… |
Wallon (60 salariés) |
Cette
imprimerie réputée a été fondée fin 1864 par Armand Wallon (1821-1888), ami
personnel d’Arthur Callou, alors directeur de En
1992 « Wallon Imprimeur » est reprise par Xavier de En
1998, elle a quitté le site des Bourins pour une usine toute neuve au
rond-point de la sortie de Saint-Yorre, 7 rue du Bois des Jarraux. Son
nouveau créneau est l’impression à fort tirage des produits
publi-promotionnels, documents techniquement complexes (forme, pelliculage,
grattage, etc.). En juillet
2011, Xavier de Il
n’y a que deux imprimeries traditionnelles sur la commune de Vichy : Brun (rue de l’Yser, puis en Zone de
Cusset début 2020) et Vidal (à Les
autres imprimeries de labeur la région de Vichy sont situées à Bayet (CSP de
Christophe Bouret, qui avait racheté Pottier
à Moulins, Cusset (L’UTILE), Lapalisse (GUÉRIAUD, en ZI de Bellevue) et
Varennes (QUILLIER, dirigé par Christian Despales). |
WAVIN à Varennes (330 salariés) |
Wavin
(WAter VINyl) est le leader européen des canalisations en plastique (tuyaux
et des raccords en PVC, polychlorure de vinyle) pour le bâtiment et
l’assainissement. Wavin, né en 1955 et présent en France depuis 1971 (à
Montargis), est intégré au groupe hollandais Shell-WMO. Wavin emploie 6.300
personnes réparties dans 29 pays dont un peu plus de 500 en France. L’usine
de Varennes ( Depuis
la fermeture de Manurhin à Cusset, Wavin est le deuxième employeur privé de
la région de Vichy, derrière CAP du groupe L’Oréal à Creuzier-le-Vieux. |
Wichard (120 salariés) |
Wichard
est une entreprise de Thiers (siège et usine principale en zone du Fellet)
qui a été créée le 1er mai 1919 par Henri Wichard, originaire de
l’est de Wichard
mérite largement de figurer dans cette présentation vichyssoise, car ses
produits d’accastillage marin (manilles et mousquetons) sont connus dans le
monde entier. L’origine remonte aux années 1970 et aux liens d’amitié entre
Éric Tabarly et Michel Boissonnet alors DG. En fait, le département de
« Pièces forgées sur plan » (comme les prothèses chirurgicales en
titane et les composants de sécurité) est encore l’activité dominante de la
société. Wichard est une des rares sociétés à avoir une filiale aux USA. L’esprit
de corps des Thiernois, où se concentre un nombre impressionnant de PME, fait
que les relations d’affaires avec Vichy ne sont pas ce qu’elles pourraient
être avec un si proche voisin (à |
Wild Customs |
Cette SARL de fabrication de guitares électriques
sur mesure est implantée depuis 2013 à Creuzier-le-Vieux dans les anciens
locaux de Vichy-Bois puis de l’imprimerie
Cartécor CSP (qui a déménagé à Moulins en fusionnant avec Alpha Numeriq). Sa marque GYROCK (brevetée en juillet 2019)
rencontre un grand succès aux USA auprès des meilleurs musiciens de rock
(comme Richard Fortus ou Billy Gibbons) de jazz et de country. Le gérant
Blaise Rodier qui parle couramment anglais s’occupe de la communication et du
commercial. Wild Customs obtient le 14 février 2020 le Grand
prix de l’Académie du Vernet., puis le mercredi 17 novembre 2021 le trophée
« Coup de cœur » de Vichy
Économie lors de la soirée Awards
des DCF à l’Opéra de Vichy. |
ZP France (68 salariés) |
ZP
(Zeller Plastik) fabrique des capsules et des bouchons à charnière plastique
monobloc, aussi bien pour les société de santé-beauté (L’Oréal, Yves Rocher,
etc.) que pour les grands lessiviers (Procter & Gamble, Unilever, etc.) ZP
France est issue des sociétés Tho-Radia, Seric et Duroc. Tout commence en
1946 quand le laboratoire cosmétique Tho-Radia (46 rue de Venise) crée la
filiale Seric pour la fabrication d’emballages. En 1968, Seric devient Duroc
qui s’installe en 1870 dans l’usine Sanimétal, au bout de la zone
industrielle de Vichy-Rhue. Sa grande spécialité est le « bouchon à
charnière » pour les flacons en plastique. En
1980, le groupe allemand Zeller Plastik (siège à Zell) s’associe, à 50-50,
avec Duroc, puis l’absorbe en 1984. Des bâtiments et ateliers supplémentaires
sont construits en 1989 et 1991. L’effectif de l’usine, dirigée alors par
René Bonvin, monte à 76 personnes. Le groupe ZP est racheté, le 1er
septembre 1993, par Carnaud Metalbox qui est lui-même repris en 1996 par
l’américain « Crown Cork & Seal ». En 2005, ZP est intégré au
groupe GCS (Global Closure Systems) issu d’une cession au français PAI
Partners. Un nouvel atelier de |
Annuaire
économique de « Vichy Développement »
Annuaire
2021-2022
Collectivités
CCI
de Moulins - Délégation de Vichy : 5-15, rue Montaret à Vichy - Tél. 04 70
30 41 00
Comité
d’expansion (CEEA) dirigé par Jean-Pierre
Baste depuis février 2014 - Tél. 04 70 46 84 10
Mairie
de Vichy : Gabriel Maquin, maire adjoint, chargé des affaires économiques
- Tél. 04 70 30 17 17
Vichy Communauté (suite à VVA = Vichy
Val d’Allier) Développement : Voir ci-dessous
Vichy ÉCONOMIE [Agence]
Romain Chaber |
Ex-VVA Développement : dirigé par Bruno Pinard-Legry à sa
création en 1989 |
Vichy Développement a fêté ses 30
ans le 23 septembre 2019 au Spa des Célestins.
L’agence de développement de Vichy
Communauté utilise aussi le nom de Vichy
ÉCONOMIE.
L’annuaire économique de l’agglomération de Vichy (200 pages) est mis à jour
chaque année en septembre.
Tiré à 8.000 exemplaires, il répertorie toutes les forces vives du territoire,
y compris les associations.
Il regorge d’adresses,
secteurs publics et privés, avec téléphones, mails et sites internet…
Associations et
Clubs d’entreprises
DCF :
Dirigeants commerciaux de France, créés en 1968 à Vichy :
Voir plus haut à « DCF
Vichy », avec les Entreprises actuelles
Mme Christine Moine (groupe Decaux) est présidente des DCF Vichy de 2019 à 2021
Elle organise deux Awards (Trophées DCF) au Grand Casino : 18 novembre
2019 et 17 novembre 2021.
CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) :
JCE (Jeune Chambre Économique) élisait « l’Auvergnat
de l’année »
Femmes Chefs d’Entreprises, fondée à Vichy par Geneviève Rabineau.
Informations sur
l’emploi et la création d’entreprise
ANPE : place Charles de
Gaulle : place Charles de Gaulle à Vichy - Tél. 04 70 30 19 90
PIJ (Point Information
Jeunesse) : 9, place de l’Hôtel-de-Ville à Vichy - Tél. 04 70 31 05 25
CIO-CDI (Centre de
Documentation et d’Information) : 17, rue Callou à Vichy - Tél. 04 70 98
45 86
CCI Allier : Gilles
Duboisset, président 17 cours
Jean-Jaurès 03000 Moulins - Regroupe :
Chambre des Métiers (antenne de
Vichy) : 13, rue Salignat à Vichy - Tél. 04 70 98 42 69
Comité d’Expansion économique
(CEEA) : 12 cours A. France à Moulins - Tél. 04.70.46.84.10
Presse :
économie locale
CCI Allier magazine :
trimestriel de
Reflets d’Allier : revue
mensuelle du Conseil départemental de l’Allier (Ex-général : « départemental » en 2015)
Massif central magazine :
mensuel couvrant toute l’Auvergne et départements limitrophes
Modergnat (Clermont) : ce mensuel de Thomas Martin, a arrêté
(hélas) ses publications l’été 2010
Petit historique
1898 (5 mai) |
Création de |
1969 |
Antenne à Vichy ouverte
à Vichy, 31 rue du Parc, sous la présidence de Jean Cluzel |
1978 (26 juin) |
Rachat par |
1983 |
Installation complète
de |
2017 |
|
2022 |
La 4e
édition des Trphées des entreprises
de l’Allier a lieu le 1er décembre 2022 à Vichy |
Les 12 Présidents de
Novemb. 2021 2017-2021 |
Jean-Claude PÉROT
(groupe Métis) succède à Gilles
Duboisset à la présidence. Gilles DUBOISSET est élu président de |
2010-2017 |
Jean-Michel Chavarochette (Vichy) succède à Henri
Legrand à la présidence de la CCI |
Janvier 2001 |
Henri Legrand (de
Moulins) succède à Jean Maslard, suite aux élections du 20/11/2000 |
1986-2000 |
Jean MASLARD, directeur de |
1974-1986 |
Jean Duranthon,
directeur des Teintureries Duranthon (seul vichyssois élu Président) |
1968-1974 |
Jean Cluzel
(qui sera ensuite président du Conseil général, sénateur et académicien) |
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1955-1968 |
Jacques Pligot (maire
de Moulins de 1959 à 1971) |
1949-1955 |
Louis Dumont, pâtissier-confiseur
à Moulins |
1945-1955 |
Henry Pestel,
dépositaire en carburants à Moulins |
1941-1945 |
Eugène Topenot,
transporteur à Moulins |
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1930-1941 |
Léon-Jacques Fournier,
marchand de bois à Moulins |
1920-1930 |
Jean-Alexandre Darfour
(maire de Moulins de 1912 à 1919) |
1899-1920 |
Joseph Sorrel,
maître-tanneur (maire de Moulins de 1892 à 1908) |